MobilesLes inventeurs de Angry Birds sortent Bad Piggies
La société finlandaise Rovio va dévoiler jeudi un nouveau jeu vidéo, Bad Piggies, qui place ses utilisateurs dans la peau de cochons verts volant leurs oeufs aux oiseaux du très populaire Angry Birds.
Angry Birds, application mobile la plus téléchargée au monde, consistait à se servir d'un lance-pierre pour jeter des oiseaux sur des cochons verts qui cherchent à s'emparer de leurs oeufs.
Dans Bad Piggies, présenté à Taïwan, l'enjeu est au contraire d'aider ces porcs à l'air ahuri à subtiliser les œufs en leur construisant des moyens de transport adaptés.
"Nous avons choisi Taïwan parce que Angry Birds marche très fort ici. C'est la première d'une série de lancements mondiaux", a indiqué Henri Holm, vice-président de Rovio Asia.
Bad Piggies est disponible à partir de jeudi sur les systèmes d'exploitation iOS et Mac d'Apple, et Android de Google, puis, à une date non précisée, sur Windows Phone, Windows 8 et PC.
L'éditeur finlandais a lancé Angry Birds en application iPhone en 2009 et le jeu, devenu depuis un énorme succès, est désormais disponible sur d'autres supports, comme les smartphones fonctionnant avec Android, mais aussi l'iPad, la Playstation 3 de Sony, ou encore le navigateur Google Chrome.
Angry Birds comptait fin juillet 120 millions d'utilisateurs actifs sur appareils mobiles. Rovio n'a pas séduit en revanche avec Amazing Alex, une modernisation du jeu Casey's Contraptions (les engins de Casey) dont il a acquis les droits.
Sortie au printemps, Amazing Alex a rapidement grimpé à la première place des applications les plus téléchargées sur iPhone, mais elle est, depuis, sortie du Top 100 alors que Angry Birds, beaucoup plus ancien, en occupe toujours la 25e place. Selon les analystes, Bad Piggies est destinée à étoffer l'univers de Angry Birds et entretenir l'intérêt des passionnés après l'échec de Amazing Alex.
"Bad Piggies fera de Angry Birds autre chose qu'un simple jeu. Il va créer des histoires pour les fans et donner de l'amplitude à l'application", assure I.C. Jan, un responsable de la société de capital-risque taïwanaise appWorks Venture.