PartenariatLes livres seront à la fête sous la Treille
Le Salon du livre, soutenu par la Loterie Romande, investit la vieille ville de Genève du 18 au 22 mai. Plus d’une centaine d’auteur(e)s ont répondu présent.
- par
- Victor Fingal

Nine Simon, directrice artistique du Salon du livre, fait de la lecture un incontournable de la manifestation afin de mieux nous faire percevoir la richesse des textes.
La vieille ville de Genève tient salon cette année sur la promenade de la Treille. Pendant cinq jours, du mercredi 18 au dimanche 22 mai, plus d’une centaine d’auteur(e)s sont attendu(e)s pendant la manifestation qui devrait accueillir quelque 10’000 visiteurs.
Parmi les invités, des écrivains aussi disparates que le philosophe Raphaël Enthoven, le chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu, Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères sous Mitterrand ou Bernard Werber, le père de la trilogie des Fourmis. «De son côté, Laurent Gaudé, Prix Goncourt pour «Le Soleil des Scorta en 2004», souligne Nine Simon, directrice artistique du salon, sera notre hôte d’honneur. Il donnera de la voix avec deux animations dédiées à la lecture, en plus des rencontres auxquelles il va participer pendant la semaine.»
Musique, voix et écriture vont ainsi cohabiter pendant tout ce festival, bien décidé à remettre la lecture sur son piédestal. De nombreux intervenant(e)s vont ainsi faire entendre leur texte. Avec en point d’orgue, sur la scène du Chat noir, le 20 mai, la performance de Mathias Malzieu, accompagné de Mike Ponton à la guitare et Olivier Daviaud au piano. Comme un récital consacré au «Guerrier de Porcelaine», l’œuvre du chanteur de Dionysos, parue aux Éditions Albin Michel.
Le lauréat du Prix Goncourt avait été révélé par le Salon du livre
Au Salon du livre, les genres les plus divers sont à l’honneur. Les amateurs de BD vont assister allongés, le temps d’une sieste instructive, à des projections de performances dessinées, réalisées par des auteur(e)s suisses. Les livres destinés à la jeunesse répondent présent grâce à la collaboration de nombreuses librairies partenaires.
Quant à la littérature subsaharienne francophone, elle sera couronnée le 20 mai par le prix Kourouma, véritable ADN du salon, et révélateur de grands talents. «Ce prix, du nom de l’auteur ivoirien Ahmadou Kourouma, ajoute la directrice artistique, a récompensé en 2015, l’écrivain sénégalais Mohammed Mbougar Sarr pour son premier roman «Terre Ceinte». Il est lauréat du dernier Prix Goncourt avec «La plus Secrète Histoire des hommes!»
Reste que le Salon du livre ne saurait exister sans de solides partenaires. «Dans ce contexte, dit encore Nine Simon, le soutien sans faille de la Loterie Romande a été déterminant. Il nous a permis, entre autres, de surmonter les difficiles années Covid et d’être présent, cette fois dans la vieille ville. Nous lui en sommes très reconnaissants.»