Les salariés de la raffinerie de Collombey (VS) ont décidé ce vendredi 30 janvier à l'unanimité d'interrompre leur activité le 4 février entre 13h00 et 15h00. Il s'agit de la première action concrète qu'ils mèneront à la veille du début des négociations du plan social.

Les salariés ne parlent pas d'un débrayage mais bien d'une «interruption des activités». Ils font ainsi allusion à l'euphémisme utilisé par Tamoil, le 13 janvier dernier, pour décrire la fermeture de la raffinerie, a précisé à l'ats Blaise Carron, secrétaire du syndicat Unia.

Durant l'interruption, les salariés se réuniront devant la raffinerie. La population est invitée à témoigner sa solidarité en les y rejoignant. Les collaborateurs assurant des tâches de sécurité interrompront leur activité en alternance.

Cette première action concrète est menée la veille de la première négociation du plan social, prévue le 5 février. Elle «doit faire prendre conscience à Tamoil que les salariés directement concernés ne lâcheront rien durant cette négociation qui s'annonce âpre», relèvent les Syndicats chrétiens du Valais et Unia dans un communiqué commun.