SuisseLes Suisses favorables à une redevance à 200 francs
Un sondage Tamedia montre que les citoyens souhaitent une baisse à 200 francs par an de la redevance radio-TV. Par ailleurs, seuls les électeurs UDC ont soutenu «No Billag».
La redevance radio-TV doit être abaissée à 200 francs. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé le week-end dernier auprès de 17'000 personnes et publié mardi par Tamedia.
Les citoyens interrogés se sont vu poser diverses questions complémentaires, notamment sur le montant de la redevance radio-TV à l'avenir. A 62%, ils se sont déclarés pour, ou plutôt pour, une baisse à 200 francs par an. Dès 2019, le Conseil fédéral l'a fixé à 365 francs, contre 451 francs jusqu'à présent.
Une majorité un peu plus faible est pour ne pas trop toucher aux chaînes actuelles. Ainsi 58% des personnes interrogées sont opposées, ou plutôt opposées, à voir la SSR se limiter dorénavant à une chaîne par région linguistique et par média.
Les Suisses sont beaucoup plus clairs s'agissant de la publicité. A 72%, ils sont contre, ou plutôt contre, un renoncement complet de la SSR à la publicité télévisée. Quant aux médias privés en ligne, pas question pour eux de bénéficier de l'argent issu de la taxe, estiment 56% des personnes interrogées après leur devoir de citoyen dimanche.
Soutien seulement à l'UDC
Par ailleurs, l'initiative No Billag n'a trouvé une majorité qu'auprès des électeurs de l'UDC. Seuls ces derniers ont dit oui à 55%. A l'opposé, les partisans socialistes n'ont été que 9% à glisser un oui dans l'urne.
Sans y atteindre la majorité, l'initiative No Billag a toutefois fait un peu mieux que la moyenne (28,4%) parmi les votants âgés entre 35 et 49 ans, ainsi qu'auprès de ceux qui font généralement peu confiance au Conseil fédéral ou qui se positionnent très à droite. Elle a recueilli auprès d'eux 34% de oui.
Dans les campagnes, ils étaient encore 31% à voter oui. Dans les villes et les agglomérations, le taux d'acceptation a passé sous la barre, à 27% respectivement 25%.
Quelque 16'868 Suisses ont particié au sondage les 2 et 3 mars, via internet. Leurs réponses ont été pondérées sur la base de variables politiques, démographiques et géographiques. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,9 point de pourcent.