A Genève, un accident grave de tram a lieu tous les 629 000 kilomètres. A Berne, c'est bien moins fréquent: un tous les 946 000 kilomètres. Cette comparaison a pu être établie pour la première fois par «Le Matin Dimanche», sur la base des statistiques fournies par l'Office fédéral des transports. Arrondis au millier, ces chiffres sont une moyenne calculée sur trois ans, entre 2010 et 2012.

Le classement, s'il indique que les trams bernois sont les plus sûrs, dit surtout que ceux de Zurich sont les plus dangereux, avec pas moins de 67 accidents graves en trois ans, parmi lesquels des chocs avec des piétons, des cyclistes, mais aussi des passagers blessés suite à un freinage d'urgence.

A Genève, on est tenté de relier le taux d'accidents aux changements du réseau, survenus à la fin 2011. Mais les TPG sont formels : il n'y a pas eu plus de collisions dans les zones où les lignes et les horaires ont été modifiés. D'ailleurs, depuis début 2013, aucun accident grave n'a été recensé.

Chez Bernmobil, Rolf Meyer estime que ce sont les bonnes conditions de travail des chauffeurs qui font baisser le taux d'accidents de sa ville. Ceux-ci choisissent par exemple leurs horaires de travail, le matin ou le soir. La méthode devrait bientôt être appliquée à Zurich.

Pour en savoir plus, consultez la nouvelle application Le Matin Dimanche sur iPad ou notre E-Paper pour une lecture sur votre ordinateur personnel.