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ClimatLes vagues de chaleur seront plus fréquentes

Il y aura de plus en plus de vagues de chaleur, et elles seront de plus en plus intenses, a annoncé le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat.

Certaines régions de l'Espagne sont touchées par des sécheresses récurrentes.

Certaines régions de l'Espagne sont touchées par des sécheresses récurrentes.

La fréquence et l'intensité des vagues de chaleur vont augmenter en raison du changement climatique, a affirmé mercredi le GIEC.

Des précipitations plus fortes sont prévisibles dans certaines régions et des sécheresses plus sévères ailleurs.

«Il est quasiment certain que l'augmentation de la fréquence des températures élevées et la diminution des températures les plus basses aura lieu tout au long du siècle à une échelle planétaire. Il est très probable (90 à 100%) que les vagues de chaleur vont êtres plus longues, plus fréquentes et/ou plus intenses sur la plupart des terres», affirme le rapport sur la gestion des risques liés aux événements climatiques extrêmes (SREX).

Le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC) Rajendra Pachauri a présenté lors d'une conférence de presse téléphonique les conclusions du rapport. Il a lancé un nouvel appel non seulement à prendre les mesures d'adaptation nécessaires, mais à réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter les effets de seuil.

Ce rapport de 592 pages, dont un résumé avait été publié le 18 novembre, réunit les travaux de 220 auteurs de 62 pays. Pour la première fois, il évalue avec plus ou moins de certitude la fréquence et l'intensité des phénomènes climatiques extrêmes dans différentes régions du monde.

Sud de l'Europe

Il affirme, avec un niveau élevé de certitude, que les vagues de chaleur vont s'aggraver dans le sud de l'Europe et en Méditerranée. Les fortes précipitations vont augmenter dans l'Afrique de l'Est et la sécheresse s'aggraver dans le nord-est du Brésil.

Le GIEC avertit que les extrêmes climatiques, combinés à des risques socio-économiques, peuvent être à l'origine d'un plus grand nombre de catastrophes.

«Nous avons suffisamment de connaissances pour prendre les bonnes décisions sur la gestion des risques climatiques. Mais souvent nous ne savons pas en tirer avantage», a déclaré Chris Field, co- président du groupe de travail II qui a dirigé le rapport avec le co- président du groupe de travail I Thomas Stocker, professeur à l'Université de Berne.

(ats)

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