FranceL’ex-épouse de Fourniret de nouveau entendue par la juge
Dans l’enquête sur la disparition de la petite Estelle Mouzin, tuée en 2003 par Michel Fourniret, la justice va à nouveau auditionner l’ex-femme du tueur en série ces prochains jours.

À la fin avril, des recherches n’avaient pas permis de localiser la dépouille de la petite Estelle.
Monique Olivier doit être de nouveau entendue, à partir de ce jeudi, par la juge d’instruction chargée notamment de l’enquête sur la mort d’Estelle Mouzin, a indiqué, mercredi, l’avocat de l’ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, décédé le 10 mai.
L’avancée des enquêtes liées à son ex-mari, mort à l’âge de 79 ans sans avoir livré tous ses secrets, repose désormais principalement sur cette femme, déjà condamnée à deux reprises, dont une fois à la perpétuité, pour complicité de meurtres commis par Michel Fourniret.
Quatre autres mises en examen
Elle est mise en examen, également pour complicité, dans les disparitions de Marie-Angèle Domece (19 ans) en 1988, Joanna Parrish (20 ans) en 1990, Lydie Logé (29 ans) en 1993 et Estelle Mouzin (9 ans) en 2003.
Elle devrait être interrogée jeudi et vendredi par la juge dans le dossier d’Estelle Mouzin, disparue à Guermantes (Seine-et-Marne), le 9 janvier 2003, puis lundi dans celui de Lydie Logé, une jeune femme de 29 ans disparue en 1993 dans l’Orne, selon «Le Parisien».
Fouilles infructueuses
Monique Olivier a notamment permis une accélération des investigations sur la disparition d’Estelle Mouzin, quand elle a contredit, en novembre 2019, l’alibi fourni par son ex-mari. Elle a ensuite accusé à plusieurs reprises Michel Fourniret d’avoir enlevé, séquestré et tué la fillette. En 2020, le tueur en série était passé aux aveux.
En avril dernier, elle avait avoué qu’elle avait accompagné son ex-mari, le 11 janvier 2003, jusqu’à une forêt des Ardennes avant de le laisser aller enfouir le corps de la petite fille. Extraite de sa cellule, elle avait ensuite arpenté un chemin dans cette forêt aux côtés des enquêteurs et de la juge qui tentaient de retrouver le corps, en vain.