volleyLigue des champions messieurs - La Pologne, sur un air de Mondial (PRESENTATION-ACTUALISATION)
Paris, 27 mars 2015 (AFP) - La Pologne, victorieuse du dernier Mondial masculin de volley-ball, peut confirmer son retour au premier plan lors du Final Four de la Ligue des champions ce week-end à Berlin où deux de ses meilleurs clubs sont en lice.
Belchatow et Rzeszow auront la lourde tâche de mettre fin à une longue période de vaches maigres en offrant à la Pologne un deuxième titre dans cette compétition. Depuis 1978 et la victoire du Plomien Milowice de Sosnowiec dans l'ancienne Coupe d'Europe des clubs champions, plus aucun club local n'a réussi cette prouesse. Mais le vent a peut-être tourné pour la grande nation du volley qui a déjà mis fin à une disette de quarante ans en gagnant le Championnat du monde 2014 chez elle en septembre. En Ligue des champions, les clubs polonais se sont bien approchés de la médaille d'or lors des sept dernières saisons mais les puissances russe et italienne étaient plus fortes. L'an passé, Jastrzebski avait terminé troisième. Mais c'est Belchatow, champion national 2014, qui s'était le plus approché de la médaille d'or, échouant en finale en 2012 contre Kazan après avoir terminé à deux reprises à la troisième place (2008 et 2010). Avec une demi-finale 100% locale entre Rzeszow et Belchatow, la Pologne est déjà assurée d'avoir un représentant en finale. Après la médaille de bronze remportée avec Jastrzebski, Nicolas Maréchal, réceptionneur-attaquant des Bleus - seul Français présent à ce Final Four pour la deuxième année consécutive - voit "plus haut" avec Belchatow. "On y va pour chercher la plus belle médaille. Notre équipe est très bonne, avec des remplaçants qui eux aussi apportent beaucoup", affirme-t-il. Son équipe compte quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète, dont le pointu polonais Mariusz Wlazly, meilleur joueur du Mondial-2014, et le capitaine de la sélection Michal Winiarski. Un ton légèrement en dessous sur le papier, Rzeszow a toutefois des arguments pour faire la différence, avec des joueurs puissants comme le réceptionneur-attaquant serbe Marko Ivovic, vainqueur de la Coupe de la CEV (C2) avec Paris l'an passé, et le pointu allemand Jochen Schöps, qui avait décroché la médaille de bronze avec sa sélection au Mondial. Le vainqueur de cette demi-finale devrait affronter un défi bien plus relevé encore en finale où plane l'ombre du géant Zenit Kazan, qui veut ramener le trophée en Russie pour la quatrième année consécutive. Après avoir remporté deux fois la compétition (2008 et 2012), le club du Tatarstan a échoué lors des deux dernières éditions (quatrième en 2014, troisième en 2013), laissant le champ libre à ses rivaux de Novossibirsk (2013) et de Belgorod (2014). Avec des vedettes comme les réceptionneurs-attaquants américain Matthew Anderson et cubain Wilfredo Leon Venero, ainsi que le renfort en début d'année du passeur iranien Mir Saeid Marouflakrani - dit "Marouf -, Kazan est armé pour le titre. Il sera le grand favori de sa demi-finale contre le club hôte. Emmenés par les frères hawaïens Erik et Kawika Shoji, les Berlinois espèrent une médaille, objectif ambitieux. Le programme du Final Four (Max Schmeling Halle, Berlin): Samedi (17h00) Zenit Kazan (RUS) - Berlin (GER) (20h00) Rzeszow (POL) - Belchatow (POL) Dimanche (13h00) Troisième place (15h45) Finale ll/mam/gv