Baselworld: Longtemps malmenée, Ebel parie sur la femme
Quasiment retournée à l'anonymat horloger, Ebel revient à son créneau premier de la montre femme. Une stratégie de relance originale déployée sans esbroufe à Baselworld.
par
Pierre-François Besson
Bâle
Ebel oublie le foot et mise sur la femme.
Archétype de la réussite en matière de marketing horloger dans les années 80, Ebel était partout, y compris sur les courts de tennis et les greens de golf. A l'époque, Pierre-Alain Blum menait le bateau lancé en 1911 par ses grands-parents.
Mais depuis le milieu des années nonante, changements de propriétaires et échecs commerciaux ont réduit la flottabilité du navire, au point qu'on l'a plusieurs fois dit en perdition.
En 2004, le groupe américain Movado (MGI), qui possède aussi Concord, en a repris la barre. Juste le temps de relancer les machines et l'onde de choc consécutive à la crise financière en 2008 a déferlé.