Portrait: Luciana Vaccaro, une pionnière à la tête de la HES-SO
Pour la première fois, une femme va diriger la Haute école spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO): Luciana Vaccaro vient d'être nommée à la succession de Marc-André Berclaz, président durant dix ans.
par
Matthieu Hoffstetter
1 / 6
Avec son siège à Delémont (ici le bâtiment dessiné par Kury Staehlin), la HES-SO couvre l'ensemble des cantons de l'Ouest de la Suisse.
Gaetan Bally, Keystone
Marc-André Berclaz (à gauche), président du comité directeur de la HES-SO – ici avec Anne-Catherine Lyon, présidente du comité stratégique de la HES-SO, en novembre 2008 – a dirigé la Haute école durant une décennie.
Christian Brun, Keystone
Avec ses différentes unités réparties dans les cantons romands, les domaines de recherche sont vastes. Ici, Vanessa Buehlmann (physiothérapeute) masse la main de Jean-Francois Vernetti, handicapé pilotant avec la pensée son propre bras invalide (janvier 2013, Sion).
Olivier Maire, Keystone
De l'EPFL à la HES-SO: Luciana Vaccaro reste dans son domaine de prédilection, l'enseignement supérieur et la recherche. Mais dès le mois d'octobre, cette Napolitaine née à Genève dirigera le vaste réseau de la HES-SO: 19'000 étudiants répartis dans 27 hautes écoles et sept cantons.
Après dix ans, Marc-André Berclaz passera le relais à celle qui dirige actuellement le Grants Office de l'EPFL, unité chargée de l'accompagnement des projets scientifiques vers leur objectif économique.
Une formation de physicienne
«A la base, je suis une scientifique, rappelle celle qui a une formation de physicienne. Mais à un certain moment, j'ai cherché à savoir comment le savoir est mis à disposition de la société en général.» Dans un premier temps, c'est au sein de l'Université de Lausanne qu'elle s'est penchée sur les questions de la formation universitaire dans l'économie de la santé.