Berne: L’UDC exige de «lever le confinement national»

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BerneL’UDC exige de «lever le confinement national»

Opposée à la politique du Conseil fédéral, qualifiée de «centre gauche», l’UDC veut la réouverture immédiate des restaurants et magasins.

Eric Felley
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Eric Felley
L’UDC ne veut pas attendre fin février pour redonner des couleurs à la Suisse.

L’UDC ne veut pas attendre fin février pour redonner des couleurs à la Suisse.

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«Il faut que le Conseil fédéral décide lors de sa séance de demain de lever le confinement national qui frappe les magasins et les restaurants, mais en maintenant les concepts de protection.» Dans un communiqué publié mardi, l’UDC exige que lors de sa séance hebdomadaire, le Conseil fédéral supprime les restrictions imposées aux établissements publics et commerces non essentiels prévues jusqu’à fin février.

C’est un épisode de plus dans le bras de fer que le parti entend mener contre la politique du Conseil fédéral, et plus particulièrement le chef de la Santé Alain Berset. Pour motiver sa demande, l’UDC constate: «Tous les indicateurs clés concernant le coronavirus ont nettement baissé: le nombre de personnes infectées, le taux de mortalité et ledit taux de reproduction (R). En même temps, les coûts des mesures édictées par le ministre de la Santé Alain Berset et la majorité de centre gauche du Conseil fédéral atteignent des montants incommensurables».

Le parti s’est livré à un calcul impressionnant. La situation actuelle de confinement coûte 6 millions de francs d’argent des contribuables «par heure», soit environ 8,5 milliards de francs jusqu’à fin février. En plus de rouvrir les magasins et les restaurants, le Conseil fédéral doit laisser les classes ouvertes, mettre en place des concepts de protection efficaces au niveau national dans les homes ou imposer des contrôles systématiques et des tests aux frontières pour les voyageurs entrant en Suisse.

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