CoronavirusMacron appelle les Français à «redoubler de vigilance» à Noël
Le président français a mis en avant le danger représenté par les réunions de famille à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Emmanuel Macron a soutenu l’annonce de son gouvernement de procéder à un déconfinement plus progressif qu’escompté initialement à compter du 15 décembre.
Emmanuel Macron a appelé vendredi les Français à «redoubler de vigilance» face au Covid-19 lors des réunions de famille pour Noël, car «c’est dans ces moments, quand on se relâche (…) qu’on diffuse le virus».
Lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles, il a appelé à «être attentif à l’autre, prendre soin les uns des autres».
«Noël est entre nos mains», a-t-il dit: «Evidemment on doit se retrouver, mais moins que d’habitude pour Noël, moins nombreux», et en respectant les gestes barrières, en portant le masque, «y compris dans des moments familiaux ou amicaux», a souligné le chef de l’Etat.
Ainsi les Français pourront «tenir en bonne santé ces fêtes», «en sortir en bonne santé», et «ne pas (se) retrouver dans une situation où l’épidémie aurait repris de plus belle». Il y a «beaucoup de règles et je sais qu’elles vous pèsent», mais la volonté de l’Etat est de «vous protéger», a-t-il aussi souligné.
Fermés trois semaines de plus
Au lendemain de l’annonce par le gouvernement d’un déconfinement plus progressif qu’escompté initialement à compter du 15 décembre, le chef de l’Etat a en outre jugé que «nous aurions été irresponsables à ouvrir et faire comme si tout se passait très bien».
Alors que les musées, cinémas et salles de spectacle resteront finalement fermés trois semaines de plus, il a dit avoir «une pensée toute particulière pour tous les artistes» dans cette «phase de contrainte forte».
Il a jugé que l’évolution de l’épidémie dans le pays ces dernières semaines «prouve qu’un confinement adapté était une bonne mesure», en estimant que la France est «aujourd’hui un des pays européens qui (la) maîtrise le mieux» – même si l’Allemagne ou l’Italie n’en sont, elles, qu’au début de la deuxième vague a-t-il reconnu.
Remerciant les Français pour leurs «efforts», il a estimé qu’ils avaient maintenant «besoin de souffler et pouvoir se retrouver en famille».