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Hockey sur glaceMais qu'est-ce qui peut empêcher LHC de monter?

Les Lausannois sont prêts. Ils pourraient être promus en LNA ce soir à Langnau.

par
Christian Maillard
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«Je me trouvais jeudi soir à Malley. Pour moi, ce Lausanne-là est vraiment prêt à monter. Avec une telle envie et s'ils affichent la même volonté à l'Ilfis, je pense que les Vaudois ont tout pour bien faire et réussir leur mission. Ils doivent y croire et continuer de jouer ainsi tout en faisant attention aux pénalités et à ne pas trop manquer d'occasions. Ce sont eux qui possèdent maintenant la clé pour ouvrir encore plus grande la porte de la LNA. En plus avec un Cristobal Huet aussi performant, cela va vraiment être difficile pour ce Langnau dont le comportement m'a vraiment déçu. J'ai dit à mon pote Renato Tosio, de Berne, qu'avec Fribourg Gottéron et Lausanne HC, le dieu du hockey serait Romand cette saison.»

«Je me trouvais jeudi soir à Malley. Pour moi, ce Lausanne-là est vraiment prêt à monter. Avec une telle envie et s'ils affichent la même volonté à l'Ilfis, je pense que les Vaudois ont tout pour bien faire et réussir leur mission. Ils doivent y croire et continuer de jouer ainsi tout en faisant attention aux pénalités et à ne pas trop manquer d'occasions. Ce sont eux qui possèdent maintenant la clé pour ouvrir encore plus grande la porte de la LNA. En plus avec un Cristobal Huet aussi performant, cela va vraiment être difficile pour ce Langnau dont le comportement m'a vraiment déçu. J'ai dit à mon pote Renato Tosio, de Berne, qu'avec Fribourg Gottéron et Lausanne HC, le dieu du hockey serait Romand cette saison.»

Keystone

Il ne reste plus qu'un succès à obtenir, la dernière marche à franchir; celle qui doit les amener, si tout se passe comme dans le rêve, tout là-haut au paradis. Les joueurs du Lausanne HC, qui ont fait les trois-quarts du chemin, se retrouvent au pied de l'escalier de l'Ilfis, à Langnau. Mais qu'est-ce qui pourrait empêcher ce LHC de monter? S'ils sont si près du Graal, les Lausannois savent, par expérience, que pour y parvenir, l'échelle est encore haute et qu'il serait dangereux de se laisser gagner par l'euphorie. Si hier matin à la patinoire de Malley, ça sentait bon la LNA, les relents d'une soirée festive ne les ont pas aveuglés. Un petit quart d'heure de glace pour certains, du vélo ou du stretching pour d'autres, Benjamin Antonietti et ses copains «récupèrent» gentiment. Le calme avant la tempête.

Impatients d'y être

Dans le vestiaire, les basses invitent à la danse, mais personne ne veut aller plus vite que la musique. Tout le monde reste concentré sur ce but avoué, cette veille rengaine. «Je pourrais vous parler de ce match des heures et des heures, sourit un Philippe Seydoux aussi impatient que le public des Lions. En fait, j'aimerais déjà y être et commencer à jouer maintenant.»

Comme tous ses coéquipiers, il ne pense plus qu'à cette rencontre, à ce 13 avril, qui pourrait être mémorable. «Depuis que j'ai signé ici, je n'ai pensé qu'à retrouver la forme pour ce moment-là. On est prêt à y aller avec le cœur et nous faire mal face à un Langnau sous pression qui aura le dos au mur. A nous de jouer comme on sait le faire, à cinq sur la glace, de commettre le moins d'erreur possible et de faire tourner nos lignes. Cela pour fatiguer notre adversaire et le casser moralement.» La tête dans les étoiles, le défenseur garde toutefois les pieds sur terre.

Alain Reist, qui avait connu la relégation avec Lausanne en 2005 est tout aussi remonté. «Pour moi, il n'y a que le LHC qui peut empêcher le LHC d'être promu, se marre l'ex-joueur de FR Gottéron et des Zurich Lions. Si on joue bien défensivement et physique comme jeudi, c'est jouable. Or si on commence à penser à l'après-match ça va se compliquer. A nous, les joueurs d'expérience de ne pas paniquer et tirer le bateau vers la LNA.»

Homme d'expérience, prêté par GE Servette, Paul Savary a peut-être la recette. Le Genevois avait déjà connu la promotion il y a onze ans avec les Aigles. «C'était à Coire et nous avions remporté la série 4 à 0, se souvient-il. C'était le début d'une belle aventure avec GSHC dont deux finales où avait raté de peu le titre de champion.»

Et maintenant, l'attaquant prêté par le club des Vernets est prêt à vivre une nouvelle histoire à Lausanne. «Maintenant qu'on a pêché le poisson, il ne faut pas le relâcher. A nous d'aller confirmer ce dernier succès chez eux en mettant beaucoup d'intensité tout en évitant les pénalités stupides qui nous coûtent de l'énergie. Il n'y a que l'excès de confiance qui pourrait nous empêcher de concrétiser ce rêve. Mais il ne faut pas croire qu'ils vont se relâcher. Ils jouent leur gagne-pain. Ils sont capables de surjouer pour nous battre, il va falloir faire attention et continuer de travailler sans changer nos habitudes. Le maître mot: ne pas lâcher le poisson.» Aux Vaudois de ne pas trop pêcher devant la cage…

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