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Compagnie aérienneMalaysia Airlines pourrait supprimer un quart de ses effectifs

Après les deux crashes de la compagnie malaisienne, un plan de restructuration, qui doit être dévoilé cette semaine, inclurait la suppression de liaisons aériennes ainsi que celle de jusqu'à 5000 à 6000 emplois.

La Malaysia Airlines a vécu une année calamiteuse avec deux crashes survenus en quelques mois.

La Malaysia Airlines a vécu une année calamiteuse avec deux crashes survenus en quelques mois.

ARCHIVES, Keystone

La compagnie aérienne déficitaire Malaysia Airlines pourrait supprimer près du quart de ses effectifs, soit 5000 à 6000 postes.

Cette mesure entrerait dans le cadre de sa restructuration après deux catastrophes consécutives cette année, a-t-on appris de source proche des discussions.

Le plan de restructuration, qui doit être dévoilé cette semaine, inclura la suppression de liaisons aériennes ainsi que celle de jusqu'à 5000-6000 emplois, selon cette source.

Le principal actionnaire de Malaysia Airlines, le fonds public d'investissement malaisien Khazanah Nasional, pourrait présenter son projet dès jeudi. Khazanah, qui détient 69,37% de Malaysia Airlines, avait annoncé début août son intention de privatiser la compagnie pour 435 millions de dollars (398 millions de francs).

Malaysia Airlines doit publier ses résultats du deuxième trimestre jeudi et devrait faire état d'un creusement de ses pertes. La compagnie aérienne a enregistré sur les trois premiers mois de l'année sa plus mauvaise performance trimestrielle en deux ans, son activité ayant chuté après la disparition inexpliquée du vol MH370 début mars avec 239 personnes à bord.

Sa situation s'est aggravée le 17 juillet après le crash d'un de ses appareils dans l'est de l'Ukraine, semble-t-il abattu par un missile, tuant 298 personnes.

Un porte-parole de Khazanah a déclaré qu'il ne commentait pas les rumeurs, tandis que personne n'était disponible dans l'immédiat chez Malaysia Airlines pour commenter ces informations. Le Premier ministre malaisien, Najib Razak, qui est également président de Khazanah, devra encore signer le plan de restructuration.

(ats)

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