Après le cruel revers concédé par la lanterne «rouge» dans une partie qui aurait pu, dû constituer le match référence ou déclic pour Servette, Sébastien Fournier a passé des heures blanches. «En fait, je n'ai pas dormi du tout, confie-t-il ce matin. J'étais trop frustré par rapport aux joueurs et leur investissement consenti depuis 2 semaines. Ils méritaient tellement mieux. Je ne sais toujours pas comment l'on a fait pour perdre ce match au vu de ce qu'a été notre domination.»

Le Valaisan de la Praille s'incline en revanche sur le but de Chris Malonga, tant au niveau du geste final que de l'action elle-même (double crochet du pied gauche mettant dans le vent la défense genevoise). «Il fait un truc de dingue, un coup à la Messi, avec un changement d'orientation. Quand c'est Messi qui fait ça, on crie au génie. Quand c'est Malonga qui réussit le même enchaînement, on préfère chercher des coupables au lieu d'applaudir. Moi, j'applaudis, voilà, chapeau Malonga.» Et chapeau Fournier pour son fair-play.