Les manifestants ont répondu à l'appel de l'organisation Multiwatch et sont venus à Berne devant un magasin Nespresso. Les personnes reprochent à l'entreprise suisse d'être impliquée dans la mort du syndicaliste.

Nestlé transforme les syndicalistes en cible pour les paramilitaires à cause de fausses accusations, reproche Multiwatch sur un flyer. Le syndicaliste a été assassiné samedi dernier dans la ville de Bugalagrande, dans l'ouest de la Colombie.

Quatre autres collaborateurs du groupe suisse y font une grève de la faim pour protester contre les actes de sabotage et de violence et pour le maintien du contrat de travail avec la filiale colombienne de Nestlé. Une vingtaine de parlementaires suisses ont adressé une lettre à la direction de l'entreprise vendredi dernier afin que cette dernière agisse.

Nestlé a confirmé la mort de son collaborateur. Une enquête a été ouverte par les autorités pour en élucider les circonstances. L'entreprise condamne l'acte de violence et espère que l'enquête permettra d'arrêter les auteurs. D'après Multiwatch, 15 syndicalistes travaillant chez Nestlé ont déjà été assassinés.