Football«Marco amène beaucoup d'ondes positives…»
Au LS, les rôles sont bien définis: Marco Simone dirige et Henri Atamaniuk parle. Avant le derby dominical contre Sion, le second évoque l'apport du premier.
- par
- Nicolas Jacquier

Au LS, revenu à seulement 4 points du FC Sion suite au confortable succès qu'il a signé dimanche contre Zurich (0-3), il n'y a pas de confusion des genres. Au bord de la touche, le patron s'appelle Marco Simone.
C'est lui qui dirige l'équipe, la recadre, l'encourage, gère les changements, etc. A l'heure de la conférence de presse par contre, l'Italien s'efface pour céder la place - et la parole - à Henri Atamaniuk, son porte-diplôme officiel.
Le binôme fonctionne à merveille, on l'a encore vu hier au Letzigrund, où le visiteur a su déjouer tous les pronostics. «Je ne sais pas quel était notre cote dans les sites de paris sportifs, mais l'équipe a répondu presque au-delà de nos espérances, avouait Henri Atamaniuk. Franchement, personne ne pensait qu'on allait s'imposer 3-0 ici-même où l'on avait perdu 4-0 contre ce même Zurich en décembre…»
Après quelques tâtonnements compréhensibles lors de leur prise de pouvoir, Simone et Atamaniuk ont su redessiner le visage du LS, avec un supplément d'audace et une prise de risques dorénavant récompensée. «On maîtrise mieux les différentes périodes d'une rencontre, convient le Français. Il y a moins de panique dans les moments chauds. Une osmose s'est aussi créée, on sent qu'il y a une âme…»
Voyons y la signature de Simone. «Marco amène beaucoup d'ondes positives dans le groupe, reprend le porte-parole de la lanterne rouge. Il réussit à sublimer les joueurs en trouvant le meilleur d'eux-mêmes.»
Grâce à un capital confiance restauré, ce LS séduisant en 2014 s'est même offert le droit de penser au maintien, chose encore impensable voici 2 mois. «On a réussi à redonner de l'espoir aux Vaudois tout en accentuant la pression sur Sion. On voit de quoi les joueurs sont capables lorsque la confiance est là…»