futur: Mercedes est survolté

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futurMercedes est survolté

La marque à l'étoile prévoit ses premiers modèles électriques de série pour 2019, regroupés dans une sous-marque: «EQ»

Philippe Clément
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Philippe Clément
Pas besoin de grille de radiateur sur une électrique? Pas de souci: on la remplace par des lignes lumineuses.

Pas besoin de grille de radiateur sur une électrique? Pas de souci: on la remplace par des lignes lumineuses.

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Comme sur le stand de beaucoup d'autres constructeurs, au Mondial de Paris, la volonté de Mercedes de se lancer à fond dans les véhicules électriques était évidente. Et largement mise en avant. L'élément le plus visible? L'imposant concept «Generation EQ». Un SUV 100% électrique qui devrait offrir 500 km d'autonomie.

Bien plus qu'un prototype, il porte en lui le nouveau signe distinctif de Mercedes: les deux lettres EQ, nom prévu pour une nouvelle division qui regroupera tous les futurs modèles branchés de Mercedes-Benz. Dix nouveautés d'ici 2025, a promis le constructeur. Qui ne vise rien moins que de jouer les leaders de cette nouvelle technologie. Il prévoit que ces voitures d'un nouveau type représenteront 15 à 25% de ses ventes d'ici 2025, justement.

Selon Daimler, Generation EQ serait «très proche de la production». Ce qui revient à dire que le SUV fera partie de la première salve du groupe, qui lui adjoindra ensuite des berlines et des compactes.

La toute première Mercedes – qui fait aussi figure de première automobile tout court! – a été fabriquée en 1885

La toute première Mercedes – qui fait aussi figure de première automobile tout court! – a été fabriquée en 1885

Et quand on parle de nouvelles voitures, on pense immédiatement à nouveau design. Une section toujours très importante dans l'entreprise. Si elle avait commercialisé la toute première automobile, en 1885, il lui avait fallu trente ans pour transformer cette étrange «calèche sans chevaux» en quelque chose de bien plus moderne.

En 1901, on est déjà plus proche du look d'une automobile «moderne»

En 1901, on est déjà plus proche du look d'une automobile «moderne»

Generation EQ, elle, est résolument futuriste: une proue arrondie porte fièrement une étoile lumineuse; le capot se prolonge, sans raccord, en direction du pare-brise puis du toit fuyant, en une ligne fluide, très aérodynamique. De quoi ravir le chef designer Gordon Wagener: «Les voitures électriques nous ouvrent de toutes nouvelles voies. L'architecture automobile va pouvoir changer radicalement! »

La planche de borde semble «flotter» derrière le volant

La planche de borde semble «flotter» derrière le volant

Sur Generation EQ, il a pu se faire plaisir: les poignées de portes ont disparu, remplacées par des sensors, les rétroviseurs ont fait place à des caméras et le tableau de bord est surmonté par un écran qui semble «flotter» derrière le volant. Selon Wagener c'est clair: c'est par le design que passe le succès. Si les premiers véhicules électriques ont fait un flop, c'est parce qu' «ils n'étaient ni sexy, ni luxueux!» (sic)

Cet incroyable concept présenté à Paris montre dans quelle direction on peut aller en matière de véhicule électrique sexy, luxueux avec beaucoup d'espace entre les essieux...

Cet incroyable concept présenté à Paris montre dans quelle direction on peut aller en matière de véhicule électrique sexy, luxueux avec beaucoup d'espace entre les essieux...

Mais, surtout, Mercedes veut penser, dès le départ, ses véhicules électriques comme des véhicules «différents» du reste de la gamme. D'où la division EQ. Et là, Gordon Wagener aura un grand rôle à jouer. Et les coudées franches: «les contraintes mécaniques ne sont pas les mêmes. On peut, par exemple, penser étirer l'empattement, parce qu'on peut très bien imaginer placer les roues tout au bout du châssis. C'est même la solution idéale, parce que, en cas de crash, la position la plus sûre pour les batteries c'est entre les essieux. Si on écarte les essieux, on a plus de place pour les batteries, donc plus d'autonomie.»

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