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FootballMichel Pont: «Je suis ému, franchement ému»

L'assistant d'Ottmar Hitzfeld en équipe nationale a été un élément rassembleur dans le sauvetage du Servette FC.

par
Renaud Tschoumy
Michel Pont est un homme heureux.

Michel Pont est un homme heureux.

Christian Bonzon

Michel Pont, en quoi êtes-vous concerné par la reprise du Servette FC par Hugh Quennec?

J'ai été partie prenante du projet comme rassembleur. C'est ainsi que je me suis mis à disposition de tous les repreneurs potentiels. Après le match contre l'Argentine, mon leitmotiv a été de tout faire pour sauver Servette, en même temps que mon projet de formation cantonale, qui est sur le bureau du chef du Service des sports du canton depuis quelques semaines.

Etes-vous devenu Servettien au sens strict du terme?

Non, je reste un Genevois au sens large du terme, un homme qui aime le football et les clubs qui font vivre ce sport dans le pays. Tout le monde sait que je suis Carougeois, mais ce qui s'est passé ces derniers mois, ça m'a révolté. A distance, la faillite de Xamax m'a insupporté. Je ne voulais pas en vivre une deuxième successive, encore moins dans mon canton ! Je ne me catalogue pas comme ayant l'étiquette du Servette FC. Je représente juste le football suisse. Et je ne pouvais pas ne pas tout tenter pour sauver ce qui pouvait encore l'être.

Il était moins une…

Il était même plus que moins une ! Mais il ne faut pas se croire arrivé. Ce n'est que le début du combat. Simplement, on a fait un premier pas vers l'avenir. Et c'est tout ce que je veux retenir en ce jeudi, bien plus heureux que le jeudi précédent (ndlr : quand le bilan du club a été déposé).

Serez-vous impliqué dans l'organigramme du futur Servette FC?

Si M. Quennec a besoin de moi, je suis à disposition. Du club et du football, je le précise. Et pour autant que mes dirigeants à l'ASF m'en donnent l'accord, bien évidemment.

Michel Pont, on sent un grand soulagement chez vous…

Ces derniers jours, c'est un mal-être général qui s'était emparé de moi. C'était trop, il fallait que je m'investisse, que je fasse quelque chose. Et là, pour tout vous dire, je suis ému. Franchement ému.

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