TennisMirza et Cirstea en visite chez Mattek-Sands
La Roumaine et l'Indienne sont allées prendre des nouvelles de Bethanie dans sa chambre d'hôpital. L'Américaine va rentrer à New York pour se faire opérer.
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Bethanie Mattek-Sands feint une grimace, entourée de ses deux visiteuses de vendredi, l'Indienne Sania Mirza (à g.) et la Roumaine Sorana Cirstea (à dr.), contre qui elle jouait jeudi quand elle s'est blessée.
La joueuse de tennis américaine Bethanie Mattek-Sands, dont les cris de douleur ont ému joueurs et spectateurs à Wimbledon, jeudi, est fixée sur sa blessure: elle souffre d'une luxation de son genou droit, avec rupture du tendon rotulien. Elle quittera Londres dimanche pour rentrer à New York se faire opérer. Elle risque d'être absente du circuit durant de longs mois.
«S'il vous plaît aidez-moi! S'il vous plaît, s'il vous plaît...», avait hurlé la No 1 mondiale de double, allongée au milieu du court, lorsque son genou s'était dérobé et l'avait contrainte à l'abandon.
«Je n'avais jamais vu une telle blessure avant, son genou était vraiment dans un sale état. C'est quelque chose que vous ne voyez que dans les films», avait affirmé son adversaire, la Roumaine Sorana Cirstea.
Celle-ci est allée rendre visite à sa malheureuse opposante, vendredi. La Roumaine n'est pas arrivée seule à l'hôpital: elle était en effet accompagnée de la spécialiste de double indienne Sania Mirza.
Entourée de ses deux visiteuses du vendredi, l'Américaine a posé pour une photo, sur laquelle on la voit feindre une grimace. Preuve qu'elle n'a rien perdu de son humour et de sa joie de vivre. Elle a posté cette photo ce samedi matin sur son compte Instagram.
Bethanie Mattek-Sans avait également reçu un tweet de réconfort de la part de Novak Djokovic vendredi soir. «Je pense à toi et je te souhaite un prompt rétablissement, a écrit le Serbe. Je suis désolé que tu aies dû éprouver autant de douleur. Mais je suis heureux de voir beaucoup de monde t'envoyer de l'amour.»
Ce à quoi Bethanie a répondu: «Merci pour ton amour Novak. Tu continues de m'inspirer...»