"Il y a une question de fraîcheur, car beaucoup de joueurs espagnols ont joué la Ligue des champions jusqu'à la finale (entre l'Atletico Madrid et le Real Madrid), mais il ne faut pas oublier que l'Espagne avait perdu son premier match contre la Suisse en 2010 et avait été quand même championne du monde", a exposé l'ancien entraîneur de Liverpool devant la presse. "Il est difficile pour un coach de maintenir un niveau de concentration élevé pour une équipe qui a gagné l'Euro-2008, le Mondial-2010 et l'Euro-2012, a ajouté le Français. Mais une bonne défaite permet parfois de revenir aux réalités du terrain". "Ce match montre déjà que personne n'est invincible, même si je suis peiné pour mon ami Vicente Del Bosque (coach espagnol). Et les Hollandais ont joué extrêmement bien, ils ont été brillants, dans la discipline, l'organisation et la créativité". Au Mondial-2010 en Afrique du Sud, au même stade de la compétition, cinq buts avaient été marqués. Cette année, il y en a 15. "Il y a tout un travail qui a été fait par la Fifa pour protéger les attaquants, le jeu est plus fluide", s'est félicité l'ancien sélectionneur français. "Et puis tactiquement, les équipes prennent plus de risques depuis quatre ans, avec souvent deux défenseurs qui montent ensemble", a poursuivi Houllier, avant de dire en conclusion son admiration pour la tête lobée de Robin Van Persie, "phénoménale et fantastique". pgr/fbx