FootballMondial-2014 - Le monde est rond comme un ballon (gazette)
Quand on aime...
"Heureusement que je serai sur le terrain. Mais bon, quand on tient à regarder quelque chose qui nous plaît... Certes, c'est beaucoup d'argent. Encore une fois, bon, s'il peut se le permettre et que ça lui fait plaisir!" Réponse du sélectionneur argentin Alejandro Sabella à un journaliste lui demandant s'il accepterait de payer 2.500 dollars pour aller voir la demi-finale entre l'Albiceleste et les Pays-Bas mercredi. Selon les médias, certains fans argentins ont déboursé une telle somme pour se retrouver à Sao Paulo. "Ca me paraît vraiment trop", a ajouté Sabella. Supplique. "Laissez vos enfants regarder le match", a conseillé le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal, sur une chaîne pour enfants, à propos de la demi-finale entre les Pays-Bas et l'Argentine. "Ils voudront voir la partie en raison de son importance et de l'impact du Mondial. En plus, ils sont en vacances. On ne peut pas les priver de cela. Après, ils pourront aller se coucher sans tension ni problème de fatigue!" La demi-finale débutera à 22h00 en Europe. Impérial. "Qu'est-ce que c'était que ça? Difficile à croire". Franz Beckenbauer s'est dit incrédule sur Twitter après la demi-finale historique de son équipe nationale contre le Brésil (7-1). Avant de reprendre ses esprits: "Quelle performance fantastique de l'équipe d'Allemagne! C'est triste pour la Seleçao". Le "Kaiser" avait posté un tweet optimiste avant le match sans se douter que la réalité irait au-delà: "L'équipe d'Allemagne est en bonne condition, elle me rappelle celle du Mondial-1990. Ce soir, nous atteindrons la finale", avait-il prédit, en comparant la sélection de Joachim Löw à celle qu'il avait menée au troisième et dernier titre mondial de l'Allemagne à ce jour. Diversité. À laéroport de Rio, lexposition ID-BR montre en vingt photos la diversité de couleurs de peau du Brésil. En ces derniers jours de Coupe du monde, les passagers en transit peuvent avoir un échantillon de la diversité ethnique de ce pays aux dimensions continentales, où l'on peut retrouver aussi bien des roux que des noirs, des indiens et des métis issus de tous les mélanges qui font la richesse de cette nation. Après la déroute aux allures de catastrophe nationale (7-1 devant l'Allemagne en demi-finale), rien de tel qu'un retour aux racines pour relever la tête et se pencher sur les problèmes de racisme qui entachent encore aujourd'hui le pays du "futebol". Cafu persona non grata. "Le président (de la Fédération) Jose Maria Marin m'a dit qu'il ne voulait pas d'étranger dans les vestiaires. Je lui ai répondu que je n'étais pas un étranger. Je voulais juste aller embrasser les gars pour les consoler, les réconforter et leur montrer mon affection!" Réactions de Cafu après le refus de Marin de le laisser aller voir la Seleçao dans les vestiaires après sa déroute en demi-finale face à l'Allemagne (7-1). "J'étais surpris quand on m'a presque viré parce que Marin ne voulait aucun étranger là-bas. J'ai simplement quitté les vestiaires", a conclu Cafu, champion du monde avec le Brésil en 1994 et 2002. "Je l'avais senti dans ma peau en 1998 (défaite 3-0 en finale contre la France). Je sais ce que c'est que de perdre une Coupe du monde. Je savais que les gars avaient besoin de réconfort et d'affection dans ces moments-là. Je n'étais pas là pour me vendre ou me faire voir. Je n'en ai pas besoin!" Parieur osé. Un parieur serbe a eu l'audace de prédire que plus de sept buts allaient être inscrits lors de la demi-finale Allemagne-Brésil (7-1) mardi et a empoché soixante fois le montant de sa mise initiale: 137.500 dinars ou 1.200 euros. Le site a publié une photocopie de ce ticket où l'on voit clairement qu'à la rubrique portant sur le nombre de buts, le parieur a inscrit "7 ". "Un habitant de Serbie a 137.500 raisons de se réjouir du naufrage de la Seleçao. Il a senti qu'il y aurait plus de sept buts et a vu juste, nous ne pouvons que le féliciter", écrit le site d'information srbijadanas.com. Fantômes. Dans la presse brésilienne, le sélectionneur Luiz Felipe Scolari est fustigé de toutes parts pour la façon dont il a géré la Seleçao pendant le Mondial. L'une des principales critiques est le fait que l'équipe ne s'est pas assez entraînée. Un épisode a attiré l'attention. Depuis la blessure de Neymar, Felipão n'a pas organisé la moindre opposition pour tester sa nouvelle formation. Lundi, veille de l'humiliation contre l'Allemagne (7-1), il s'est contenté de faire jouer les supposés titulaires contre un adversaire invisible, faisant simplement circuler le ballon sans opposition. Il prenait un malin plaisir à changer de joueurs toutes les cinq minutes, dans une valse des chasubles orchestrée dans le simple but de brouiller les pistes devant les journalistes. Le verdict du site Globoesporte.com est sans appel: "Felipão a caché son jeu et l'équipe s'est cachée sur le terrain". 0,7 pour Scolari. Le quotidien sportif brésilien Lance! a accordé une note presque négative à Luiz Felipe Scolari après l'humiliante défaite devant l'Allemagne (1-7): 0,7 sur 10! Pour le journal, Oscar a été le seul à surnager avec une moyenne de... 2,3 sur 10. Côté allemand, le sélectionneur Joachim Löw ainsi que quatre joueurs (Miroslav Klose, Toni Kroos, Philipp Lahm et Sami Khedira) ont obtenu la note parfaite de 10 sur 10. Les moins bien notés des Allemands -Jerome Boateng, Per Mertesacker et Julian Draxler- ont tout de même été crédités d'un 7,5 sur 10. Fierté. "Vous avez un pays magnifique, des gens merveilleux et des footballeurs fantastiques. Ce match ne doit pas détruire votre fierté!", a tweeté mercredi, en anglais, l'Allemand Mesut Özil au lendemain de la demi-finale remportée 7-1 face au Brésil, à Belo Horizonte. Un message déjà retweeté plus de 28.000 fois par les suiveurs du milieu d'Arsenal. bur/sk/jta