footMondial-2014/qualifs - L'Allemagne assure l'essentiel et se rapproche du Brésil (COMPTE RENDU)
BERLIN, 10 sept 2013 (AFP) - L'Allemagne s'est rapprochée du Brésil en s'imposant face à une équipe des Iles Féroé (3-0) réduite à dix, mardi à Torshawn, une 6e victoire sans grand éclat mais suffisante pour rester leader invaincu du groupe C des qualifications au Mondial-2014.
La qualification allemande n'a été retardée que par la victoire de la Suède au Kazakhstan (1-0), laissant l'Allemagne toujours avec 5 points d'avance sur les Suédois avant les deux dernières rencontres. Un succès contre l'Eire, dans un mois à Cologne, et le billet pour le Brésil sera en poche avant la dernière sortie en Suède. L'équipe de Joachim Löw a dominé la partie, trouvant la faille grâce aux deux nouveaux coéquipiers d'Arsenal, Per Mertesacker (23) et Mesut Özil (74, s.p), Thomas Müller mettant la touche finale (84) comme contre l'Autriche quatre jours plus tôt (3-0). Löw a montré qu'il prenait au sérieux même un adversaire classé au 175e rang mondial et sans point dans le groupe en reconduisant l'équipe qui avait dominé le voisin autrichien, à l'exception de Marco Reus (gastro) remplacé par la jeune étoile de Schalke Julian Draxler. Le temps de trouver ses marques sur la pelouse synthétique du petit stade de Torsvollur, arrosée par les pompiers avant le match, face à des Féringiens sans complexes qui allumaient la première mèche après 30 secondes de jeu, la Mannschaft a montré qui était le patron du jeu. Klose, l'égal de Gerd Müller avec 68 buts en sélection, et les autres armes offensives ne parvenant pas à trouver la faille, c'était la charnière centrale qui s'en chargeait: un corner venu la droite était prolongé de la tête par Boateng permettant à Mertesacker d'ouvrir la marque (23) avec son 3e but en sélection. Maitre du ballon, la Mannschaft profitait d'un penalty un peu généreux sur une faute sur Müller qui coutait aux Féroé la perte de Gregersen, exclu, et un 2e but par Özil. Réduits à dix, le courage ne suffisait plus aux hôtes qui cédaient ensuite une troisième fois sur une frappe de Müller. sg/smr