L'Allemagne, pays-hôte, ne veut pas se ridiculiser à domicile et même si elle n'a pas figuré dans un Top 10 depuis longtemps, l'équipe allemande a redoublé d'efforts pour s'offrir quelques podiums. Les Japonais ont à coeur de laver l'affront infligé par les Français lors de la dernière édition, en 2012 à Paris. La France avait terminé première nation devant le Japon avec une moisson jusque-là jamais atteinte par aucune nation de 13 médailles dont 7 en or. Le Japon avait glané 11 médailles dont 4 en or. Le Japon aimerait reprendre les rênes, pour l'honneur, mais aussi dans la perspective de faire entrer le karaté au programme olympique alors que les Jeux en 2020 auront lieu à Tokyo. La France a connu le revers de la médaille en s'écroulant lors de l'Euro-2014 (11e nation avec 0 titre) mais la page historique de Paris semble enfin tournée et c'est une équipe revigorée qui s'alignera en Allemagne portée par ses trois grandes championnes 2012: Alexandra Recchia (-50kg), Nadège Ait-Ibrahim ( 68kg) et Lucie Ignace (-55kg). D'autant que les Françaises sont la meilleure équipe au monde depuis 2 ans. Le danger sur leur suprématie féminine pourrait venir de l'Iran, qui engage nouvellement des combattantes. Avec succès. La Turquie aura aussi son mot à dire. Le programme: Mercredi: éliminatoires et repêchages combat individuel messieurs (-75kg, -84kg, 84kg) et dames (-68kg, 68kg) et kata individuel Jeudi: éliminatoires et repêchages combat individuel messieurs (-60kg, 67kg) et dames (-50kg, -55kg, -61kg) et kata par équipes Vendredi: éliminatoires et repêchages combat par équipes messieurs et dames Samedi: finales et médailles de bronze combat individuel messieurs (-60kg, -67kg, -75kg, -84kg, 84kg) et dames (-50kg, -55kg, -61kg, -68kg, 68kg) Dimanche: finales et médailles de bronze combat par équipes et kata individuel et par équipes messieurs et dames sc/dhe