Football: Nassim Ben Khalifa a bien démarré l'année

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FootballNassim Ben Khalifa a bien démarré l'année

Lausanne a été très friable défensivement dimanche face à Lucerne (4-4). Mais son attaquant, auteur d'un triplé, a brillé.

Tim Guillemin
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Tim Guillemin
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Trois buts pour "NBK", dont celui du 4-4 à la 92e.

Trois buts pour "NBK", dont celui du 4-4 à la 92e.

Keystone

«C'est un sentiment particulier d'inscrire un hat-trick, c'est vrai! Surtout lorsqu'il permet d'obtenir un point comme aujourd'hui», a souri Nassim Ben Khalifa, quelques minutes après avoir permis au LS d'accrocher le match nul face à Lucerne en inscrivant le 4-4 à la 92e d'un joli tir croisé.

L'attaquant vaudois, qui doit se relancer après deux expériences ratées à Eskisehirspor (Turquie) et Malines (Belgique), avait de bonnes raisons de se réjouir: jamais durant toute sa carrière professionnelle il n'avait marqué trois fois en un match! «C'est vrai, c'est la première fois», a-t-il continué avant de filer prendre une douche chaude bien méritée. Après nonante minutes passées sous la pluie et la neige, le numéro 25 du LS a gagné le droit de profiter d'une soirée au chaud.

Le Lausanne-Sport lui doit en effet beaucoup. Car sans la performance exceptionnelle de réalisme de son attaquant, les Vaudois auraient sombré dimanche, victimes de leurs éternelles sautes de concentration en défense. «Que voulez-vous que je vous dise sur les buts qu'on a pris? Ils sortent de nulle part, ils n'existent pas. J'aurais préféré que Lucerne marque quatre buts magnifiques, inscrits grâce à des actions de jeu. Aujourd'hui, on a marqué six buts. Le problème, c'est qu'il y en avait deux pour l'adversaire», a grincé Fabio Celestini.

Le coach du LS fait allusion au 2-3 (60e, Markus Neumayr) et au 2-4 (67e, Cédric Itten), lesquels ont tous deux été la conséquence directe d'erreurs défensives affolantes. Andrea Maccoppi, notamment, a eu un moment d'absence en voulant remettre le ballon à son gardien sans voir que Marco Schneuwly se trouvait juste derrière lui. La mine sombre, les oreilles en bas, le Tessinois a regagné le vestiaire après le match sans un regard pour personne, traversant les couloirs en rasant les murs. A ce niveau-là, une telle erreur a de quoi faire culpabiliser en effet. «Il a été très bon pendant 60 minutes», l'a défendu Fabio Celestini. Vrai. Mais Maccoppi a symbolisé ce qui fait la spécificité de ce Lausanne-Sport 2016/2017: il est plein de bonnes intentions, il peut être très convaincant, mais ses absences ponctuelles lui coûtent de très précieux points.

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