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Football«Ne me parlez pas de l'élection...»

Sepp Blatter a fait une apparition remarquée à Lucerne. Pour y… féliciter l'équipe de Suisse féminine, qualifiée pour la Coupe du Monde au Canada.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Martina Voss-Tecklenburg, sélectionneuse de l'équipe de Suisse féminine, et la Antonia Albisser erhalten aux côtés du président de la FIFA, Sepp Blatter.

Martina Voss-Tecklenburg, sélectionneuse de l'équipe de Suisse féminine, et la Antonia Albisser erhalten aux côtés du président de la FIFA, Sepp Blatter.

Keystone

En marge du match Suisse-Estonie, Sepp Blatter a fait une apparition remarquée vendredi soir à Lucerne. Le président de la FIFA est venu défendre la prochaine Coupe du monde féminine au Canada (du 6 juin au 5 juillet) - qui verra la première participation de l'équipe de Suisse. Entraînée par l'Allemande Martina Voss-Tecklenburg, les Suissesses affronteront le Japon, le Cameroun et l'Equateur dans le groupe C.

«Je suis ici pour ces dames. D'ailleurs, je me sens tout petit à côté de ces demoiselles (il regarde la gardienne de l'équipe nationale, ndlr). Vous avez en face de vous un président heureux. Mais s'il vous plaît, ne me demandez pas qui va gagner la prochaine élection à la FIFA, ou des choses de ce genre...»

Le Valaisan a préféré insister sur l'exploit des filles helvétiques. Un sujet nettement plus consensuel. «La Suisse s'est qualifiée pour la première fois alors que notre pays abrite le siège de la FIFA, c'est fantastique.» Au Canada, le tournoi se déroulera sur des pelouses exclusivement synthétiques. Est-ce à dire qu'une Coupe du monde messieurs pourrait un jour se disputer sur des terrains également artificiels? «Pourquoi pas, répond Sepp Blatter. Cela dépendra où l'on ira... Sur du synthétique, vous n'avez plus d'excuses. Tout est rigoureusement plat, il n'y a pas de faux rebonds. Vous ne pouvez plus vous retranchez derrière l'excuse d'un terrain bosselé...»

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