StreamingNetflix «teste» un outil pour lutter contre les partages de comptes
De nouvelles alertes sont apparues chez certains utilisateurs de la plate-forme de streaming pour prouver qu’ils sont bien les titulaires de l’abonnement.

Netflix perdrait 179 millions de francs chaque mois à cause de la pratique du partage de compte.
Partager son compte Netflix avec une personne extérieure à son foyer c’est peut-être une pratique – répandue – qui sera bientôt de l’histoire ancienne.
Le site de BFM Business partage le tweet d’une utilisatrice dont les identifiants ont vraisemblablement été communiqués par un proche. «Créez votre propre compte Netflix gratuitement dès aujourd’hui. Si vous ne vivez pas avec le propriétaire du compte, vous devez posséder votre propre compte pour continuer à regarder vos programmes.» C’est l’avertissement inédit qu’elle a reçu. Elle doit ensuite prouver qu’elle est bien la titulaire de l’abonnement en inscrivant un code reçu par SMS ou par mail.
Dans un communiqué envoyé aux médias américains, l’entreprise a expliqué qu’il s’agit d’un test «conçu afin de s’assurer que ceux qui utilisent un compte Netflix sont autorisés à le faire».
Un tiers des millennials adeptes du partage de compte
Netflix est dans son droit. Dans les conditions d’utilisation, il est stipulé que le service, ainsi que tout contenu regardé via le service, «est réservé à un usage uniquement personnel et non commercial et ne doit pas être partagé avec des personnes extérieures à votre foyer». Et le géant du streaming tente depuis longtemps de sévir. En 2019, un logiciel d’intelligence artificielle capable de repérer l’utilisation d’un compte à des endroits différents au même moment avait été présenté au CES de Las Vegas.
Aux États-Unis, selon une étude publiée en 2018, plus d’un tiers des millennials (personnes nées entre 1980 et 2000) sont adeptes du partage de compte. Et Netflix perdrait 192 millions de dollars (179 millions de francs) chaque mois à cause de cette pratique. Pour l’entreprise, qui a franchi début 2021 la barre des 200 millions d’abonnés payants dans le monde, c’est certainement un manque à gagner qu’elle veut éviter.