Soupçons de violNicolas Hulot a déposé une plainte en diffamation
Le ministre français attaque en justice le magazine Ebdo. Ce dernier avait relayé des soupçons de viols et de harcèlement le concernant.

Nicolas Hulot ne veut pas en rester là.
Le ministre français de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a déposé plainte en diffamation contre le magazine Ebdo qui avait relayé des soupçons de viol et de harcèlement sexuel le visant, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier. Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée vendredi et vise le magazine et les deux auteurs de l'article, selon l'une des sources.
Dans un article du 9 février, qui a suscité une vive polémique, Ebdo avait fait état d'une plainte pour viol contre le ministre et ex-animateur TV, déposée en 2008 et classée sans suite. Ainsi que d'une rumeur de harcèlement sexuel à l'encontre d'une ancienne collaboratrice de l'ex-Fondation Hulot qui a elle-même démenti.
Plainte réelle
Le ministre avait devancé la publication de l'article, démentant tout comportement inapproprié et dénonçant des rumeurs «ignominieuses». Il avait rapidement fait connaître son intention de porter plainte contre Ebdo. Il avait en revanche reconnu l'existence de la plainte pour viol déposée en 2008 par la petite-fille d'un homme politique célèbre concernant des allégations remontant à 1997.
L'auteure de cette plainte n'était pas identifiée dans Ebdo mais il s'agit de Pascale Mitterrand, petite-fille de l'ancien président, qui avait dénoncé le lendemain, par l'intermédiaire de son avocat, une «tempête médiatique». Critiqué pour son enquête, en particulier par un abondant courrier de ses lecteurs, Ebdo avait défendu la semaine suivante son choix de la publier.