GenèveNon, Curabilis ne faillit pas en termes de surveillance
Le directeur médical de l'hôpital-prison Curabilis répond aux critiques formulées par la commission de contrôle de gestion du parlement. Il nie tout défaut de surveillance.

Panteleimon Giannakopoulos.
Panteleimon Giannakopoulos, le directeur médical de Curabilis, l'établissement genevois pour détenus présentant des troubles psychiatriques, estime que l'hôpital-prison ne souffre pas de problèmes de surveillance. Ce constat avait été dressé par la commission de contrôle de gestion du Parlement.
Lundi, dans une interview accordée à la «Tribune de Genève», le psychiatre a répondu aux critiques. S'il admet qu'il n'est pas possible d'affirmer qu'il ne se produira jamais rien à Curabilis, Panteleimon Giannakopoulos ne s'imagine pas un nouveau drame comme celui qui a conduit à l'assassinat de la sociothérapeute Adeline par un détenu.
Analyse de tous les incidents
«Je ne vois pas un défaut de surveillance», a souligné le directeur de Curabilis. Selon lui, «il est absolument faux de dire que les soignants ont des tâches sécuritaires». Des gardiens sont parfois absents, mais ils ne sont pas remplacés par des infirmiers. Ce sont les activités qui sont adaptées en fonction des effectifs.
Concernant les sorties accompagnées, Panteleimon Giannakopoulos se veut rassurant. Une commission composée de gardiens et d'infirmiers analyse tous les incidents de la vie quotidienne et donne des recommandations pour améliorer les pratiques. «La faculté de se remettre en question est primordiale».