«Nous avions tout entrepris pour préparer au mieux ce match. Les joueurs avaient tout ce qu'il fallait dans les mains pour le gagner. Mais nous n'avons pas été assez bons ce soir.»

Chris McSorley ne cherchait pas d'excuses à son équipe, battue 2-0 lors de l'acte III. Arrivée le jour d'avant au Tessin pour éviter un long voyage en car juste avant le coup d'envoi, elle avait été mise dans des conditions optimales. «Nous pouvions enfoncer un clou de plus dans leur cercueil, nous n'avons pas su le faire», regrette le patron des Vernets.

Quand on lui rappelle la scène où Daniel Vukovic, parti à l'abordage, manque le but vide suite à un contre emmené par Arnaud Jacquemet (49e), Chris McSorley tourne les yeux, hausse les épaules et soupire. Cette action avait le poids du 1-1. Elle aurait pu permettre au GSHC de faire douter encore un peu plus un Lugano qui a longtemps vécu sur un but marqué à 5 contre 4 à la 16e minute de jeu.

Appelé à revenir sur la scène qui tourne le match en faveur de Lugano (une pénalité infligée à Alexandre Picard pour un coup de canne asséné à Linus Klasen, dont ce dernier profitera pour ouvrir la marque), Chris McSorley regrette la décision de Didier Massy. Il l'a d'ailleurs fait savoir à haute voix au directeur de jeu depuis son banc. Selon l'Ontarien, le Valaisan, qui a pénalisé à trois reprises l'attaquant québécois jeudi, a été dur. «Quand il était joueur, Didier avait aussi besoin de mettre de l'engagement physique et de l'émotion dans son jeu pour être performant. C'est la même chose pour Alex et il le pénalise pour ça. C'est dommage.»