L'UDC DANS L'OPPOSITION«Nous resterons dans le château fort pour le défendre»
A la veille de l'Assemblée des délégués de l'UDC, Oskar Freysinger et Guy Parmelin estiment la position actuelle du parti assez confortable. Membre du gouvernement mais totalement légitime à faire de l'opposition.
- par
- Xavier Alonso ,
- Berne

Oskar Freysinger et Guy Parmelin veulent peser sur les orientations au Conseil fédéral.
C'est demain samedi à Berg, dans le canton de Thurgovie, que l'Assemblée des délégués de l'Union démocratique du centre (UDC) doit trancher. Le premier parti de Suisse va-t-il veut-il rester au Conseil fédéral ou claquer la porte?
La question prégnante après le fiasco UDC du renouvellement du Conseil fédéral le 14 décembre dernier ne semble pourtant plus d'actualité. Bien qu'Ueli Maurer a déjà dit qu'il respecterait la décision du parti et démissionnerait le cas échéant.
«La position du groupe parlementaire UDC aux Chambres fédérales est quasi-unanime. Nous devons rester dans le gouvernement», réaffirme Guy Parmelin, le tout nouveau vice-président de la «fraction» UDC.