Publié

Crise de la detteObama appelle les pays européens à mieux se coordonner

Barack Obama a appelé lundi les pays européens à une «coordination plus efficace» pour juguler la crise de la dette dans la zone euro. Il a souligné que ce qui se passait en Grèce avait «un impact aux États-Unis».

«Je ne vais pas spéculer sur ce qui va se passer si la Grèce décide de sortir (de l'eurozone), car ils ont une élection et cela va être un sujet important de débat en Grèce», a affirmé Barack Obama.

«Je ne vais pas spéculer sur ce qui va se passer si la Grèce décide de sortir (de l'eurozone), car ils ont une élection et cela va être un sujet important de débat en Grèce», a affirmé Barack Obama.

Keystone

«Le plus important, c'est que l'Europe reconnaisse que ce projet de l'euro signifie plus qu'une monnaie, et qu'il doit y avoir une coordination plus efficace sur le plan de la politique monétaire et fiscale d'un côté et en matière de croissance en général», a déclaré le président américain Barack Obama lors d'une conférence de presse de clôture du sommet de l'Otan.

Avant le sommet de l'Otan, le président Obama avait été l'hôte d'un sommet du G8 à Camp David, Maryland, vendredi et samedi. Les dirigeants des pays les plus industrialisés y ont plaidé en faveur de la croissance économique pour compenser l'effet de l'austérité budgétaire et appelé de leur vœux le maintien de la Grèce dans la zone euro.

Envoi de conseillers

Barack Obama a réaffirmé lundi ce souhait tout en refusant de spéculer sur ce qui se passerait si Athènes sortait de l'euro. «Je ne vais pas spéculer sur ce qui va se passer si la Grèce décide de sortir (de l'eurozone), car ils ont une élection et cela va être un sujet important de débat en Grèce», a-t-il affirmé. Mais «ce qui se passe en Grèce a un impact ici aux Etats-Unis», a ajouté Barack Obama.

Le président américain a même offert aux Européens d'envoyer une équipe de conseillers techniques à un sommet européen informel prévu mercredi à Bruxelles où il doit être question des moyens de relancer des économies européennes à bout de souffle.

La question est d'autant plus sensible pour Barack Obama qu'il est en pleine campagne pour sa réélection en novembre et que l'état de l'économie américaine sera primordiale pour lui.

(ats/afp)

Ton opinion