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Nucléaire nord-coréenObama protégera le Japon avec le parapluie nucléaire

Le président américain Barack Obama s'est engagé mercredi à protéger Tokyo après le 3e essai nucléaire de la Corée du Nord mardi, un essai unanimement condamné sur le plan international.

Lors de son discours sur l'état de l'Union, Barack Obama a promis une «action ferme» face aux «provocations» de la Corée du Nord.

Lors de son discours sur l'état de l'Union, Barack Obama a promis une «action ferme» face aux «provocations» de la Corée du Nord.

Keystone

Le président Barack Obama a réaffirmé mercredi l'engagement des Etats-Unis à protéger le Japon, y compris grâce au «parapluie nucléaire» américain, après l'essai nucléaire effectué par la Corée du Nord mardi. Il l'a fait au cours d'un entretien téléphonique avec le premier ministre japonais.

M. Obama et Shinzo Abe, attendu à Washington d'ici la fin du mois, «ont évoqué l'essai nucléaire nord-coréen et la réponse appropriée qu'ils pourraient apporter à cette violation provocante de ses obligations internationales par la Corée du Nord», a indiqué un communiqué de la Maison Blanche.

M. Obama «a réaffirmé que les Etats-Unis restaient inébranlables dans leur volonté de protéger le Japon, y compris grâce la dissuasion offerte par le parapluie nucléaire américain», ajoute le communiqué. MM. Obama et Abe ont aussi «promis de travailler étroitement pour trouver une réponse adéquate au Conseil de sécurité des Nations unies».

Selon un responsable du ministère japonais des Affaires étrangères, Shinzo Abe s'est également entretenu mercredi avec le président de la Corée du Sud, Lee Myung-bak. Le Japon et la Corée du Sud sont deux des voisins les plus proches de la Corée du Nord, et les plus menacés par les velléités éventuelles du régime de Pyongyang.

Lors de son discours sur l'état de l'Union mardi soir, le président Barack Obama a promis une «action ferme» face aux «provocations» de la Corée du Nord, qui avait mené quelques heures plus tôt son troisième essai nucléaire. Cet essai était d'une puissance bien supérieure aux deux précédents de 2006 et 2009, et a provoqué un concert de condamnations et une vigoureuse réaction de l'ONU.

(ats/afp)

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