FootballOberlin: «Quand Servette m’a approché, j’ai tout de suite dit oui»
Dimitri Oberlin, qui vient de s’engager avec les Grenat pour trois ans, a toujours confiance en lui. On l’a rencontré en marge du Servette-Molde de jeudi soir (il n’est pas qualifié).

- par
- Daniel Visentini

Dimitri Oberlin, un attaquant rapide, un profil qui manquait à Servette. À 23 ans, après plusieurs expériences compliquées, il est ici pour relancer sa carrière.
Dimitri Oberlin, on vous retrouve à Servette maintenant. Comment cela s’est-il finalisé entre vous et les Grenat?
J’ai 23 ans, c’est un choix sportif. Quand Philippe Senderos a contacté mon agent et puis quand il m’a présenté son projet, j’ai tout de suite dit oui. Je n’ai pas hésité. La ville, le stade, le français comme langue parlée, Moudon, où j’ai ma famille, qui n’est pas loin: tout allait dans le bon sens pour moi.
On a l’impression que les espoirs tôt placés en vous ne se sont pas concrétisés, à part cette saison 2017-2018 à Bâle et cet incroyable match de Ligue des champions contre Benfica (5-0): deux buts, un assist, un penalty provoqué. Ce Dimitri-là existe-t-il toujours?
Forcément, quand tu joues, tout va bien. Quand tu joues moins, tu te poses des questions. Mais au fond, j’ai toujours pleine confiance en mes capacités. Je suis toujours ce gamin qui veut jouer, oser, reproduire les gestes qu’il voyait à la télé.
Après la réserve du Bayern, c’est un nouveau départ pour vous, un pari, comme pour Servette d’ailleurs: comment vous sentez-vous ici?
Je suis arrivé mercredi, j’ai passé la visite médicale, sans problème. J’ai trouvé un club et des personnes qui connaissent mon parcours et qui savent ce dont j’ai besoin. Je suis ici pour relancer ma carrière, c’est vrai. Je repars de zéro, je veux écouter mon corps, travailler dur pour tout reconstruire. Je veux retrouver le niveau qui a déjà été le mien et confirmer ici, saison après saison. Mais d’abord bosser à l’entraînement. Et quand le coach jugera que je suis prêt, alors je donnerai tout.