Automobilisme: Ogier placé malgré une crevaison

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AutomobilismeOgier placé malgré une crevaison

Le septuple champion du monde WRC, le Français Sébastien Ogier (Toyota), reste l’homme fort du Monte-Carlo.

Jean-Claude Schertenleib
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Jean-Claude Schertenleib
Sébastien Ogier a été bon dans les spéciales de vendredi.

Sébastien Ogier a été bon dans les spéciales de vendredi.

AFP

L’histoire retiendra que, pandémie de Covid-19 oblige, le 89e rallye Monte-Carlo aura été le plus court de tous les temps – 280 km de vitesse pure -, mais assurément pas le moins compliqué. Pas de neige pour le moment, mais de la pluie, des tronçons gelés, «par endroits de la glace polie», explique ainsi le leader au terme de cette deuxième journée, le Britannique Elfyn Evans (Toyota).

Dès la première spéciale du jour, à l’aube, le grandissime favori Sébastien Ogier mettait tout le monde d’accord et s’installait en tête. Mais entre Aspremont et La Bâtie, le Français n’évitait pas la crevaison: «Il y a tellement d’endroits où tout le monde coupe les trajectoires qu’il y a beaucoup de graviers sur la route; il est très difficile, dans ces conditions, de savoir où est la bonne trajectoire», expliquait-il alors.

Un sentiment confirmé par Evans: «L’adhérence change en permanence; pendant une minute, c’est parfait et la suivante, il n’y a plus rien du tout.» Le Finlandais Rovanperä (Toyota) allait lui aussi à la faute: «On s’est retrouvés dans un champ, dont il a fallu ressortir.» Résultat des courses: avant la journée de samedi (3 spéciales pour une soixantaine de kilomètres), les deux Toyota d’Evans et Ogier sont séparées de 7’’4, l’Estonien Tänak (Hyundai) est troisième, à 25’’3.

Il faut pousser

Dix concurrents seulement ont terminé l’épreuve spéciale No 7, bloquée après la sortie de route du Français Pierre-Louis Loubet: «On termine en routier», explique le Jurassien Sacha Althaus qui avait brillamment commencé la journée, avant une sortie de route dans l’ES 6: «On était bloqués dans la terre et on a perdu une bonne minute. Merci à Lisiane (Zbinden, sa coéquipière, photo ci-dessous) qui a payé de sa personne pour pousser la voiture.»

Tous ces concurrents vont être crédités d’un temps forfaitaire et les positions des Suisses au soir de cette seconde journée sont les suivantes: Burri-Levratti (VW Polo R5) 21es, Coppens-Gordon (Skoda Fabia R5) 25es, Althaus-Zbinden (Peugeot 208) 37es, 3e du groupe RC4 et en tête de la classe R2, alors que Philippe et Christophe Roux (VW Polo R5) occupent le 50e rang.

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