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BiographieOscar Pistorius, le «Blade Runner»

Portrait du Sud-africain Oscar Pistorius, soupçonné d'avoir tué par erreur sa petite amie ce jeudi à Pretoria.

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En appel, Oscar Pistorius est condamné à 13 ans et 5 mois de prison contre six ans en première instance. La peine est doublée. (Vendredi 24 novembre 2017)

En appel, Oscar Pistorius est condamné à 13 ans et 5 mois de prison contre six ans en première instance. La peine est doublée. (Vendredi 24 novembre 2017)

AFP
Le parquet sud-africain va réclamer vendredi une peine plus lourde pour l'athlète paralympique Oscar Pistorius. Il juge «scandaleusement clémente» sa condamnation à six ans de prison pour le meurtre de sa compagne. (Mercredi 1 novembre 2017)

Le parquet sud-africain va réclamer vendredi une peine plus lourde pour l'athlète paralympique Oscar Pistorius. Il juge «scandaleusement clémente» sa condamnation à six ans de prison pour le meurtre de sa compagne. (Mercredi 1 novembre 2017)

Keystone
La famille d'Oscar Pistorius va porter plainte contre les auteurs du film «Oscar Pistorius: Blade Runner Killer», consacré au meurtre de sa petite-amie et du procès qui a suivi. A ses yeux, le long-métrage «déforme la vérité». (Mardi 3 octobre 2017)

La famille d'Oscar Pistorius va porter plainte contre les auteurs du film «Oscar Pistorius: Blade Runner Killer», consacré au meurtre de sa petite-amie et du procès qui a suivi. A ses yeux, le long-métrage «déforme la vérité». (Mardi 3 octobre 2017)

AFP

Star dans son pays, légende de l'athlétisme mondial et exemple pour des millions de jeunes sportifs, Pistorius devrait comparaître ce jeudi, dans le courant de la journée devant un juge de Pretoria.

Selon un porte-parole de la police, l'accident est survenu vers 4 heures du matin en ce jour de la Saint-Valentin dans la résidence ultra-sécurisée où vit le champion. «Un homme de 26 ans a été conduit en prison pour avoir apparemment tué une femme», a déclaré le porte-parole Katlego Mogale, sans vouloir officiellement confirmer l'identité du tueur.

La victime, âgée de 30 ans, a été touchée par quatre balles et est décédée sur place, a précisé le porte-parole. «Les premières indications laissent penser que la personne décédée était la petite amie de l'accusée», a-t-il ajouté.

Deux lames de carbone

Oscar Pistorius, surnommé «Blade Runner» en raison des deux lames en carbone en forme de pattes de félin avec lesquelles il court, est entré dans l'histoire de l'athlétisme mondial aux JO de Londres en devenant le premier champion paralympique double amputé à s'aligner dans les épreuves pour valides. Il n'a pas réussi à s'approcher du podium, s'arrêtant au stade des demi-finales.

Quelques jours plus tard, il a remporté l'or sur le 400 m paralympique. Quatre ans auparavant à Pékin, le Sud-Africain avait glané trois médailles d'or, sur 100, 200 et 400 m paralympiques.

Handicap invisible!

Oscar était né sans péronés, et ses parents avaient dû se résoudre à le faire amputer sous les genoux à l'âge de 11 mois. Il avait appris à marcher avec des prothèses, et a toujours tenu depuis son enfance à se mesurer aux sportifs valides.

Passionné de vitesse, qui s'est blessé aux côtes, à la mâchoire et à un œil dans un accident de bateau il y a quatre ans, s'est construit par le sport. Il a viré vers l'athlétisme à 16 ans après s'être blessé sérieusement à un genou en jouant au rugby. Jannie Brooks, son préparateur physique, avait raconté récemment qu'il avait travaillé avec lui pendant près de six mois avant de s'apercevoir qu'il était amputé des deux jambes.

«On travaillait dur»

Il avait 16 ans lorsqu'il est venu s'inscrire avec un groupe d'adolescents aux sessions de préparation physique. Il n'a rien dit de son handicap. «Lorsqu'il a commencé avec moi, c'était le début de l'hiver, les gars portaient toujours une combinaison à jambes longues (...) Il faisait exactement tout au même rythme que les autres, il n'avançait jamais une excuse pour éviter un exercice, il faisait tout à fond», a raconté le coach.

«On travaillait dur (...) on faisait de l'explosivité (...) et une fois, on faisait un exercice, et j'ai vu qu'il ne descendait pas aussi bas que les autres sur ses appuis».

«Je lui ai dit: 'écoute, il faut que tu descendes un peu plus bas' et il m'a répondu 'écoute, c'est le maximum que je peux faire'. J'ai demandé pourquoi, et là, il m'a dit: 'ok, je vais vous raconter mon histoire'...»

(AFP)

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