NorvègeOslo veut bannir les voitures du centre-ville d'ici à 2019
Vainqueurs des dernières élections municipales, le parti travailliste et ses alliés de gauche ont présenté une plateforme commune très axée sur l'environnement.

La plateforme présentée par la gauche prévoit de diviser à Oslo de moitié par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre en 2020.
Oslo va bannir les voitures de son centre-ville d'ici à 2019 et diviser de moitié par rapport à 1990 ses émissions de gaz à effet de serre en 2020, a annoncé la nouvelle coalition qui s'apprête à prendre les rênes de la capitale norvégienne.
Vainqueurs des élections municipales du 14 septembre après presque deux décennies de règne de la droite, le parti travailliste et ses alliés, la Gauche socialiste et les écologistes, ont présenté une plateforme commune très axée sur l'environnement et la lutte contre le changement climatique.
Ce programme prévoit d'interdire d'ici à 2019 les voitures particulières à l'intérieur du périphérique, une zone où ne résident qu'un gros millier d'habitants mais où travaillent environ 90'000 personnes, selon le journal Verdens Gang (VG). Les modalités de cette mesure n'ont pas encore été arrêtées.
La proposition inquiète les commerçants qui font valoir que 11 des 57 centres commerciaux d'Oslo sont situés dans le centre-ville.
Réduction des émissions de gaz à effet de serre
S'étant fixé l'objectif de réduire les émissions municipales de gaz à effet de serre de 50% en 2020 par rapport à 1990, la nouvelle équipe prévoit aussi de se désinvestir des énergies fossiles, de développer le domaine cyclable, de subventionner l'achat de vélos électriques et de réduire le trafic automobile (dans la ville prise dans son ensemble) de 20% d'ici à 2019 et de 30% d'ici à 2030.
«En 2030, il y aura encore des gens qui conduisent des voitures mais elles devront être sans émission», a déclaré la représentante écologiste, Lan Marie Nguyen Bern, lors d'une conférence de presse.
Selon les médias norvégiens, le poste de maire, une fonction essentiellement représentative, devrait échoir à Marianne Borgen de la Gauche socialiste et non pas à Shoaib Sultan, le candidat promu par les écologistes, qui aurait été l'un des premiers musulmans à diriger une grande ville européenne.