cyclismeParis-Roubaix - Déclarations
John Degenkolb (GER/Giant), 2e: "Je suis très fier de ce résultat.
Je ne pouvais guère espérer mieux. J'ai connu beaucoup de problèmes mécaniques. J'ai donc perdu beaucoup d'énergie, mes équipiers aussi pour me ramener devant. Bert de Backer a bien joué le coup en accompagnant Boonen en tête. Il m'a été très utile par la suite. J'ai pu faire un bon sprint pour sauver la deuxième place. Niki mérite sa victoire. Omega Pharma avait un avantage considérable avec trois coureurs dans le groupe de tête. Ils avaient les clés du final. Maintenant il ne me reste plus qu'une étape à franchir pour remporter un monument. Je n'ai que 25 ans". Fabian Cancellara (SUI/Trek), 3e: "Le vent a conditionné la physionomie de la course. Dans le final, j'ai pensé sortir mais il y avait vent de face et les autres s'attendaient à une attaque de ma part. J'ai préféré garder mes forces pour le sprint. Pendant la course, j'ai été contraint de changer de vélo. La chute (de Roulston) m'a obligé à dépenser de l'énergie pour rentrer vite car il y avait de la bagarre. Les adversaires étaient forts, comme je l'avais dit avant le départ. Avec Vanmarcke, on a essayé de faire la sélection sur les pavés mais, à la fin, c'est la tactique d'Omega Pharma qui a primé." Sep Vanmarcke (BEL/Belkin/4e): "J'avais les jambes pour gagner. J'étais à nouveau un des meilleurs ce dimanche, comme lors du Tour des Flandres. Mais l'attaque de Terpstra a empêché le sprint. Le déroulement des derniers kilomètres ne jouaient pas en ma faveur. Tout le monde spéculait. C'est dommage car l'équipe a été magnifique. Nous avions tout le temps un homme devant". Peter Sagan (SVK/Cannondale), 6e: "La journée a été très dure. J'ai dû changer trois fois de vélo et à chaque fois j'ai dû mener une poursuite. J'ai cherché à attaquer avant le Carrefour de l'Arbre pour rouler à mon rythme. A la fin, j'ai souffert de crampes et je n'ai pas pu réussir mon sprint. Ce qui me satisfait, c'est d'avoir montré que je pouvais bien faire dans une course aussi difficile que celle-ci." Tom Boonen (BEL/Omega Pharma/10e): "Je suis évidemment heureux pour Niki mais quand vous faites tous ces efforts, c'est pour gagner vous-même... Je suis fâché sur les coureurs qui m'accompagnais mais refusais de mener et d'un autre côté m'empêchait de m'échapper. Ca m'a énervé, oui. Je n'ai pas compris ce manque de collaboration. J'ai eu beaucoup de malchance. J'ai crevé à un mauvais moment, puis mon porte-bidon s'est cassé. Et, surtout, dans les 30 derniers kilomètres, mon dérailleur était défaillant: ça devenait difficile de rouler dans ces conditions. Arnaud Démare (FRA/FDJ.fr/12e): "12e à Roubaix, ce n'est pas anecdotique, c'est une vraie satisfaction. Même si j'ai l'étrange impression de ne peut-être pas avoir pu tout donner... J'étais un peu sur la réserve, ne sachant vraiment que faire après le carrefour de l'arbre quand j'ai vu un groupe se former devant. Je ne voulais pas rester en chasse-patate mais je ne voulais pas faire l'effort tout seul. Du coup, suite à cette hésitation, je me suis retrouvé piégé dans le deuxième groupe. Je ne termine finalement pas loin des meilleurs même si je dois reconnaître que je manque encore de force quand les meilleurs se mettent en route devant. Je grandis. J'ai encore pris de l'expérience aujourd'hui". bnl-jm/jgu