Je suis persuadé que je pouvais l'accompagner jusqu'à Roubaix. Je suis le seul à avoir réussi à le suivre quand il est revenu sur Vandenbergh et Vanmarcke. Tout s'est passé parfaitement jusqu'à ce que je heurte avec mon guidon un photographe (au carrefour de l'Arbre). Je n'ai rien vu venir et je me suis soudain retrouvé envoyé de l'autre côté. J'ai dû sortir mon pied de la pédale et j'ai perdu le contact avec Cancellara et Vanmarcke. Vraiment dommage... Je reviendrai pour gagner. Pour mon premier Paris-Roubaix, j'ai montré ce que je pouvais réaliser." Stijn Vandenbergh (BEL/Omega Pharma), 20e: "Je ne voulais pas laisser la moindre avance à Cancellara et j'ai réussi à le faire sur plusieurs accélérations, ce qui m'a donné confiance. Si je lui laissais un mètre, je savais que je ne le reverrais pas. J'espérais pouvoir monter sur le podium mais lorsque je suis tombé, j'ai tout de suite su que c'était fini pour moi. Les spectateurs sont si près de nous sur la route, ils devraient penser qu'ils brisent les rêves des coureurs et être plus attentifs." Taylor Phinney (USA/BMC), 23e: "J'étais très motivé après les premiers secteurs pavés, j'étais dans le groupe de tête. Je me suis dit ouf , c'est une bonne chose, mais c'était encore loin de l'arrivée ! J'avais de bonnes sensations mais il y a beaucoup à apprendre de ce genre de course, c'est certain." pid-jm/es