FootballParis SG - Ancelotti: "Critiques sur Beckham anormales et injustes"
L'entraîneur du Paris SG Carlo Ancelotti a estimé vendredi que les "critiques" émises sur David Beckham après son match de Ligue des champions mardi contre Barcelone sont "anormales et injustes".
"Les critiques sur Beckham sont anormales et injustes, il a fait un très bon match, il a suivi exactement la stratégie que j'ai demandé, donner la balle vite", a commenté Ancelotti. "Est-ce que son match me donne envie de le titulariser à nouveau au retour ? Oui, sûrement, ça me donne envie de le titulariser au retour, a poursuivi le coach parisien. Si Paris a été bon les 30 premières minutes contre le Barça, c'est que Beckham a été bon, car il a cherché à jouer vite". Les observateurs ont trouvé dans leur ensemble que l'Anglais de 37 ans avait été bon sur le jeu long mais avait été défaillant à la récupération contre les Catalans. Certains ont aussi émis l'idée que les propriétaires qataris du PSG avaient poussé Ancelotti à titulariser la star anglaise pour des questions d'image. "C'est faux de dire que le Qatar m'a dit: Beckham doit jouer , a protesté Ancelotti. Tout le monde doit comprendre que les présidents de clubs sont très intelligents et ne peuvent pas forcer un entraîneur à mettre un joueur. Car dans ce cas, l'entraîneur peut dire à son président: OK, toi tu fais l'entraîneur et moi je rentre à la maison ". "Jamais dans ma carrière un président ne m'a forcé à aligner un joueur, que ce soit Berlusconi (président du Milan AC), Abramovitch (président de Chelsea), ou Nasser (Al-Khelaïfi, diminutif du président du PSG)", a ajouté le technicien italien. "Ca m'énerve que quelqu'un puisse penser ça", a d'abord commenté Ancelotti, avant de rectifier le tir: "mais je suis très calme, tranquille." "Je ne suis pas supporter ni ami de Beckham, je cherche à être objectif. Un joueur ne joue pas s'il n'est pas bon à l'entraînement. Beckham mérite de jouer même s'il a 37 ans. J'ai un seul objectif: faire que le PSG gagne quelque chose, le championnat de France, la Coupe de France, ou même, le rêve, la Ligue des champions", a-t-il conclu. pgr/smr