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BelgiquePas de remise en liberté pour Dutroux

Le meurtrier pédophile belge Marc Dutroux ne sera pas remis en liberté. La justice belge a refusé de le libérer moyennant un bracelet électronique, craignant un risque de récidive.

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Protestation contre la libération conditionnelle de Marc Dutroux au Palais de Justice de Bruxelles.

Protestation contre la libération conditionnelle de Marc Dutroux au Palais de Justice de Bruxelles.

Keystone
Le 26 avril 1989, Marc Dutroux, 32 ans, et sa compagne Michelle Martin, 29 ans, sont condamnés respectivement à 13 ans et 5 ans de prison pour l'enlèvement et le viol de cinq fillettes et adolescentes, avant de bénéficier de.... libérations anticipées.

Le 26 avril 1989, Marc Dutroux, 32 ans, et sa compagne Michelle Martin, 29 ans, sont condamnés respectivement à 13 ans et 5 ans de prison pour l'enlèvement et le viol de cinq fillettes et adolescentes, avant de bénéficier de.... libérations anticipées.

AFP
Vue aérienne de la manifestation qui a eu lieu le 20 octobre 1997 dans les rues de Bruxelles pour protester contre les crimes pédophiles et contre d'éventuelles protections dont aurait pu bénéficier en haut lieu le pédophile Marc Dutroux.

Vue aérienne de la manifestation qui a eu lieu le 20 octobre 1997 dans les rues de Bruxelles pour protester contre les crimes pédophiles et contre d'éventuelles protections dont aurait pu bénéficier en haut lieu le pédophile Marc Dutroux.

AFP

La justice belge a rejeté lundi la demande de remise en liberté sous bracelet électronique par le meurtrier pédophile belge Marc Dutroux. Elle a évoqué le risque de récidive de l'homme «le plus détesté» de Belgique.

Le tribunal d'application des peines (TAP) de Bruxelles a expliqué sa décison en raison de «l'absence de perspective de réinsertion» de Marc Dutroux, condamné à la réclusion à perpétuité en 2004 et qui avait personnellement plaidé le droit de pouvoir purger sa peine à domicile sous surveillance électronique.

Marc Dutroux a été condamné pour l'enlèvement et le viol de six jeunes filles et le meurtre de quatre d'entre elles dans les années 1990. Arrêté en 1996, cet ancien électricien a également purgé deux années supplémentaires dans le cadre d'une autre affaire.

Des manifestations de colère ont eu lieu en août dernier lorsque l'ex-femme de Dutroux, Michelle Martin, a bénéficié d'une libération conditionnelle. Elle est depuis hébergée dans un monastère.

A la suite de cette libération, le gouvernement belge a décidé de durcir le régime des libérations conditionnelles. La nouvelle loi en discussion prévoit qu'un condamné à trente ans ou à perpétuité ne puisse plus introduire sa demande de libération au tiers de sa peine mais à la moitié.

(ats)

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