BelgiquePas de remise en liberté pour Dutroux
Le meurtrier pédophile belge Marc Dutroux ne sera pas remis en liberté. La justice belge a refusé de le libérer moyennant un bracelet électronique, craignant un risque de récidive.
La justice belge a rejeté lundi la demande de remise en liberté sous bracelet électronique par le meurtrier pédophile belge Marc Dutroux. Elle a évoqué le risque de récidive de l'homme «le plus détesté» de Belgique.
Le tribunal d'application des peines (TAP) de Bruxelles a expliqué sa décison en raison de «l'absence de perspective de réinsertion» de Marc Dutroux, condamné à la réclusion à perpétuité en 2004 et qui avait personnellement plaidé le droit de pouvoir purger sa peine à domicile sous surveillance électronique.
Marc Dutroux a été condamné pour l'enlèvement et le viol de six jeunes filles et le meurtre de quatre d'entre elles dans les années 1990. Arrêté en 1996, cet ancien électricien a également purgé deux années supplémentaires dans le cadre d'une autre affaire.
Des manifestations de colère ont eu lieu en août dernier lorsque l'ex-femme de Dutroux, Michelle Martin, a bénéficié d'une libération conditionnelle. Elle est depuis hébergée dans un monastère.
A la suite de cette libération, le gouvernement belge a décidé de durcir le régime des libérations conditionnelles. La nouvelle loi en discussion prévoit qu'un condamné à trente ans ou à perpétuité ne puisse plus introduire sa demande de libération au tiers de sa peine mais à la moitié.