«Oh non! Bien sûr que non. La Suisse est une équipe très difficile à jouer. Et le groupe n'est pas évident: je ne connais pas le Honduras, mais il s'est qualifié pour la Coupe du monde dans la zone Amérique du Sud, ce qui veut tout dire. Je ne sais pas qui va sortir premier de ce groupe, mais en même temps, faut-il vraiment sortir premier? Parce que le huitième de finale, c'est peut-être le Nigeria, dont il faut se méfier. Et après, le quart de finale, ce serait contre l'Allemagne. Et si tu bats l'Allemagne, la demi-finale c'est contre le Brésil. Donc il vaut peut-être mieux ne pas sortir premier du groupe.»

« J'avais dit que la France allait battre l'Ukraine 3–0, on a rigolé, mais ça s'est passé. Et j'avais aussi dit qu'à Chelsea, le PSG allait se prendre 2-0 et se faire éliminer. (...) La France a des joueurs extraordinaires, reste à savoir s'ils formeront une vraie équipe.»

«Non. Moi, je vais tout rater. J'ai repris la tournée le 17 juin, le 15 j'avais un truc au Québec et j'enchaîne avec un tournoi de poker début juillet à Las Vegas. Si je suis éliminé prématurément de ce tournoi, alors je pourrai filer au Brésil pour voir quelques matches.»

«Si la France ne gagne pas, il faudra retenir que c'est déjà formidable d'avoir été qualifié pour disputer cette Coupe du monde au Brésil. Quant à désigner le vainqueur... Je n'arrive pas à croire que le Brésil puisse gagner cette Coupe. Même à domicile. Je sais pas pourquoi, c'est un sixième sens qui me parle. L'Allemagne est très, très forte, mais peut faire une contre-performance fatale juste avant la demi-finale. Si il y a une demi-finale Allemagne – Brésil, le Brésil ira peut-être en finale, mais ne gagnera pas. Il se peut que ce soit la Coupe du monde de la grosse surprise. L'Argentine, toujours solide? L'Uruguay, qui a une équipe très forte? Ou la Colombie? La Belgique? C'est beau, non?»