Foot - ArsenalPenalty: Wenger tacle encore l'arbitrage
L'entraîneur d'Arsenal a fustigé mercredi la décision «grotesque» de l'arbitre d'accorder un penalty aux «Blues».

Dimanche, Arsène Wenger s'était emporté contre l'arbitre Mike Dean, après un penalty sifflé contre son équipe en toute fin de match.
Arsène Wenger va contester la procédure de la Fédération anglaise (FA) à son encontre pour «langage et/ou comportement inapproprié».
Le manager d'Arsenal maintient ses propos sur l'arbitrage tenus suite au match nul contre West Bromwich dimanche (1-1), a-t-il assuré. «A 100%. Vous pouvez réécouter toutes les interviews. Je maintiens ce que j'ai dit, sans aucun problème», a-t-il déclaré mercredi à l'issue du match nul contre Chelsea (2-2) marqué par un autre penalty contesté contre Arsenal.
Arsène Wenger a fustigé la décision «grotesque» de l'arbitre d'accorder un penalty aux «Blues» pour une faute de Bellerin sur Hazard. «C'était un match remarquable. Une fois de plus, nous avons eu une très mauvaise décision contre nous», a regretté le technicien en conférence de presse. «Nous devons prendre ça en compte dans notre préparation, c'est ce à quoi nous devons faire face. On voit du bon football. Malheureusement, on voit aussi de mauvaises décisions. Cela me frustre et me contrarie», a-t-il déclaré.
«S'il y a penalty contre nous ce soir, alors il doit y en avoir au moins deux pour nous. Ce ne sont que des opinions. Quand vos opinions vont toutes dans le même sens, ce qui est répété n'est pas une coïncidence», a-t-il estimé.
Dimanche, le technicien de 68 ans s'était emporté contre l'arbitre Mike Dean, après un penalty sifflé contre son équipe en toute fin de match, l'accusant «d'avoir vu ce qu'il voulait voir». «Le plus frustrant pour moi, c'est que c'est arrivé plusieurs fois cette saison, contre Stoke, Watford, Manchester City et maintenant West Bromwich», s'était-il justifié mardi, visiblement sans regrets après son coup de sang.
Arsène Wenger a jusqu'à vendredi 18 heures pour s'expliquer devant la FA. Il risque une deuxième suspension de banc en moins d'un an.