BaromètrePerspectives inchangées pour l'économie, selon le KOF
Le baromètre du Centre de recherches conjoncturelles a légèrement fléchi en septembre. Il ne prévoit pas de changement majeur pour la suite.

En septembre, l'indicateur des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich a fléchi de 0,8 point à 100,4 points.
A la lumière du baromètre conjoncturel du Centre de recherches conjoncturelles (KOF), les perspectives de l'économie suisse demeurent inchangées. En septembre, l'indicateur des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a légèrement fléchi de 0,8 point à 100,4 points.
Le baromètre s'est ainsi maintenu légèrement au-dessus de sa moyenne pluriannuelle, à l'image du mois précédent pour lequel le baromètre conjoncturel a été corrigé de 100,7 à 101,2 points, constate mercredi le KOF. Des tendances globalement positives dans le contexte international sont venues compenser une évolution quelque peu défavorable dans l'industrie de transformation et le bâtiment.
Stabilisation
Comme les indicateurs couvrant la consommation intérieure et le secteur bancaire se sont stabilisés au niveau des valeurs affichées en août, il en résulte globalement un léger fléchissement du baromètre, note les économistes zurichois.
Au sein de l'industrie de transformation, les perspectives se sont améliorées en septembre dans les secteurs de la métallurgie, de la construction mécanique et du papier. En revanche, les tendances sont apparues quelque peu négatives dans la chimie, la filière bois ainsi que dans l'industrie alimentaire et les activités industrielles spécialisées.
Mise-à-jour annuelle
L'industrie électrique affiche quant à elle des perspectives stables. La détérioration de la situation dans l'industrie de transformation se reflète également dans l'appréciation en matière d'emploi, de production, de climat des affaires ainsi que pour les biens intermédiaires.
Le baromètre conjoncturel du KOF constitue un indicateur avancé de l«évolution de la conjoncture suisse. Il s«agit d«un indice composite, regroupant dans sa version révisée en septembre 238 variables différentes, contre 217 auparavant, lesquelles sont réunies dans un indicateur global établi sur la base de pondérations statistiques.