ParlementPLR et PS recherchent des présidents de groupe
Pour le PS, le Vaudois Roger Nordmann est l'un des favoris. Au PLR, le Tessinois Ignazio Cassis fait également partie des papables.

Le Tessinois Ignazio Cassis fait partie des favoris pour devenir chef de groupe du PLR.
Les semaines qui suivent les élections fédérales donnent l'occasion de nommer de nouvelles personnalités à la tête des partis ou des groupes parlementaires. Elles rendent parfois aussi ces changements nécessaires, notamment dans le cas du groupe socialiste au Parlement dont le chef n'a pas été réélu dimanche.
Le chef de groupe socialiste Andy Tschümperlin (SZ) assurera cependant ses fonctions jusqu'au 30 novembre, a précisé à l'ats Michael Sorg, le porte-parole du parti. Les candidats à sa succession doivent postuler, mais d'après une information de la radio alémanique SRF 1 confirmée à l'ats, personne n'a encore déposé sa candidature.
20 et 21 novembre
L'élection aura lieu lors de la séance préparatoire de la session d'hiver les 20 et le 21 novembre. Si le parti ne trouve pas de successeur d'ici le 30 novembre, ce qui est très improbable selon Michael Sorg, les vice-présidents de groupe, Roger Nordmann et Anita Fetz reprendront le flambeau.
Plusieurs personnalités sont envisagées, selon la conseillère nationale Jacqueline Badran (ZH), citée par la radio alémanique SRF 1. Notamment le Vaudois Roger Nordmann, qui présente l'avantage d'être parfaitement bilingue, Beat Jans (BS) ou Eric Nussbaumer (BL). Evi Alleman (BE), Corrado Pardini (BE) ou Chantal Galladé (ZH) sont d'autres candidats possibles.
Le PLR aussi
La personnalité choisie devra être capable de rassembler les différents courants au sein du parti tout en réussissant à créer des coalitions avec les partis bourgeois pour atteindre des majorités ponctuellement. Elle devra aussi être une personnalité-clé pour l'extérieur.
Le PLR fait face à une situation assez proche. Non que la présidente du groupe n'a pas été réélu, mais Gabi Huber (UR) ne s'est pas représentée.
Le Tessinois Ignazio Cassis, le Bernois Christian Wasserfallen et le Zurichois Beat Walti ont déjà déposé leur candidature. Les éventuels autres candidats ont jusqu'à la mi-novembre pour le faire, a précisé lundi à l'ats le secrétaire général du PLR Samuel Lanz. L'élection aura lieu fin novembre.
Indépendance
Les Vert'libéraux veulent conserver leur groupe, même si celui-ci a fondu de près de la moitié, et leur indépendance a déclaré lundi la cheffe de groupe zurichoise Tiana Moser à l'ats. Une collaboration avec le centre est envisagée mais la forme qu'elle prendra n'a pas encore été déterminée.
Du côté du PBD, avec 7 députés (5 sont nécessaires au minimum pour former un groupe) le parti a la force de garder son propre groupe. L'idée d'une fusion avec le PDC est revenue sur le tapis à plusieurs reprises ces dernières années, et à nouveau depuis dimanche, mais a toujours été repoussée.
Dans une interview publiée dans le St. Galler Tagblatt, Martin Landolt n'exclut pas un rapprochement, mais ne voit pas non plus de raison de fusionner. Contacté par l'ats mardi, le porte-parole du PDC Thomas Jauch ne souhaite pas commenter. Il se borne à dire que des discussions doivent d'abord avoir lieu à l'interne.