ItaliePlus de 20 personnes accusées de corruption
Le réseau se serait développé autour de chantiers de construction.

Trois chantiers de transports sont au centre de cette affaire de corruption.
La justice italienne a délivré 21 mandats d'arrêt contre des personnes soupçonnées de faire partie d'un vaste réseau de corruption lié aux grands travaux dans la péninsule, en particulier une ligne de train à grande vitesse et une autoroute.
Selon le quotidien Corriere della Sera, la cheville ouvrière de ce réseau serait un ingénieur, Giampiero De Michelis, directeur des travaux sur trois importants chantiers, la ligne TGV entre Milan et Gênes (nord), un tronçon de l'autoroute Salerne-Reggio di Calabria (sud) et un projet de mobilité à Pise (centre).
Giampiero De Michelis «était prêt à fermer un oeil, voire les deux, pour certifier la régularité des travaux en échange de sous-traitance (...) offertes à des sociétés qui lui étaient liées», écrit le Corriere.
Son principal associé était un entrepreneur calabrais, Domenico Gallo, selon la même source, dont les carabiniers ont enregistré une conversation téléphonique compromettante pour l'ingénieur.
Selon le quotidien La Repubblica, les accusations contre ces 21 personnes vont de la corruption à la tentative d'extorsion et à l'association criminelle.