Basketball«Plus étrange sans public que de rejouer à Genève»
Joueur des Lions la saison passée, Arnaud Cotture a vécu avec Olympic un retour au Pommier ponctué par une défaite, samedi soir, dans une salle privée de ses fans.
- par
- Christian Maillard

La hargne d’Arnaud Cotture n’a pas suffi pour battre ses anciens coéquipiers des Lions.
C’est la première fois qu’il revenait au Pommier, un endroit qu’il avait quitté en mars, de manière précipitée, alors que le championnat s’était arrêté avant les play-off, et donc le dénouement. Alors que le Covid-19 est toujours là, qu’il perturbe toujours autant la planète, Arnaud Cotture était de retour au Grand-Saconnex, avec Fribourg, dans la peau d’un champion en titre. Mais cette fois-ci, c’est son ancienne formation, qui n’avait plus gagné contre Olympic depuis mars 2019, qui s’est imposé 70 à 63 au terme d’un choc très intense, serré du début à la fin, comme d’habitude entre ces deux cadors du championnat. Interview.
Arnaud, on imagine que cela a dû vous faire bizarre d’affronter les Lions sur ce parquet où vous aviez souvent brillé. Surtout à huis clos, non?
Finalement, j’ai trouvé plus étrange qu’il n’y ait pas de public que de rejouer ici contre Genève. J’avais juste envie de bien jouer, de réussir un bon match. Juste l’envie d’entrer avec un maximum d’intensité pour mettre l’équipe sur les bons rails. Malheureusement, cela n’a pas suffi. On peut retirer du positif comme du négatif dans ce match. Même si on va dans la bonne direction, on a encore besoin de travailler. Notamment dans ces moments où on connaît des trous. On devait être capable de mettre plus d’agressivité et d’intensité.
«Je ne pense pas qu’il y a seulement deux gros dans ce championnat»
Vous aviez gagné, il y a cinq semaines, le premier acte lors de la Super Coupe. Aux Genevois la deuxième manche. Le duel entre les deux gros favoris est lancé…
Je ne pense pas qu’il y a seulement deux gros dans ce championnat. Il ne faut pas oublier les autres équipes même s’il est vrai qu’on risque de se revoir souvent cette saison. C’est la raison pour laquelle il était important pour nous d’être capable de jouer ce genre de match, d’être agressif et de montrer de bonnes choses. Encore une fois, pour remporter ce genre de rencontre, il faut se montrer bons dans les moments clés en gérant ces petits détails. Aujourd’hui, on n’a pas été assez constants dans ces périodes.
Selon vous, ce match s’est joué à quel niveau? Au rebond?
Oui mais pas uniquement. Cela s’est joué sur beaucoup de choses. Je pense qu’il y a eu beaucoup d’intensité et, je le répète, les Genevois ont réussi à la garder dans les moments clés. Pas nous. Il va vraiment falloir qu’on travaille là-dessus.
Il y aura un autre duel dans quelques semaines et d’autres ensuite. Si ce virus le permet…
J’aime bien dire qu’il faut contrôler ce qu’on peut contrôler. On doit être capable actuellement de contrôler notre jeu et ça, on peut le faire. Mais cette histoire de virus est hors de notre portée. On doit se concentrer sur autre chose et aller de l’avant. C’est ça le plus important.