Qui dit la vérité?Pour Francis Lalanne les journalistes de «Quotidien» sont des menteurs
Jeudi dans «Touche pas à mon poste!» le chanteur a donné sa version des faits sur l’agression présumée sur une équipe de l’émission de TMC.

«Ils ont monté toute une espèce de mise en scène où ils sont partis et ensuite revenus. J’ai plein d’images, de photos», affirme Francis Lalanne à propos des journalistes de «Quotidien».
Francis Lalanne vs «Quotidien», Round 2. Alors que le chanteur, accusé d’avoir frappé deux journalistes de l’émission, est sous le feu des critiques, il a tenu à dévoiler sa version des faits dans «TPMP», le programme rival du magazine présenté par Yann Barthès.
Sur le plateau de Cyril Hanouna, l’interprète d’«On se retrouvera» affirme que Paul Larrouturou et son cadreur ont menti. «Ils ne sont pas du tout allés à l’UMJ (ndlr.: Unité médico-judiciaire) d’Avignon! Ils sont restés tranquillement à la fête, ils ont monté toute une espèce de mise en scène où ils sont partis et ensuite revenus. J’ai plein d’images, de photos… On les voit rigoler entre eux, même discuter de ce qu’ils vont faire», assure le chanteur.
«Aucune plainte enregistrée»
Quant à la plainte, promise par l’équipe de Quotidien à son encontre, là encore, Francis Lalanne explique qu’il n’a pour le moment pas été inquiété, laissant entendre que ses accusateurs ont compris que toute plainte serait vaine. «Cher Monsieur, je vous confirme avoir interrogé ce jour le service du parquet de Monsieur le Procureur de la République d’Avignon, lequel m’a confirmé qu’aucune plainte n’a été enregistrée par le journaliste de «Quotidien» à votre encontre», déclare-t-il, citant un courrier reçu de la part de son avocat.
Communiqué de la production de «Quotidien»
Vendredi, dans un communiqué publié sur Twitter, Bangumi, la société de production de «Quotidien», a réagi aux propos tenus par Francis Lalanne dans «TPMP».
«En dépit des allégations infondées de Monsieur Francis Lalanne, ils se sont bien rendus aux Unités médico-judiciaires afin de faire constater les blessures et traumatismes liés à cette altercation et sont allés déposer plainte auprès du commissariat du XVIe arrondissement de Paris», a répondu l’avocate de Bangumi.
«Il est donc parfaitement faux de prétendre qu’ils bénéficieraient de certificats de complaisance, comme il est absolument ridicule de prétendre qu’aucune plainte n’a été déposée. Cette plainte et ces faits ont par ailleurs été spécialement signalés au procureur de la République de Paris dès le 7 juin suivant», conclut maître Lorraine Gay.