NeuchâtelPour Genolier, le conflit à la Providence est terminé
Le groupe Genolier a affirmé que le soutien unanime du Conseil d'Etat neuchâtelois avait été déterminant dans la décision d'acquérir l'hôpital de la Providence.

Vue de l'hôpital de la Providence, le 18 février 2013.
«Pour nous, le conflit social est terminé», a souligné lundi Antoine Hubert, administrateur-délégué du groupe Genolier Swiss Medical Network (GSMN) lors d'un point de presse à l'hôpital de la Providence. Le conseil d'administration de GSMN avait annoncé vendredi qu'il reprenait cet établissement neuchâtelois.
Le président du conseil d'administration du groupe Raymond Lorétan a relevé que la prise de position du Conseil d'Etat en faveur de l'arrivée de Genolier avait été déterminante dans le processus d'acquisition de la Providence. Il a notamment salué la position des ministres socialistes qui ont eu le «courage de s'exposer».
Signal au personnel
La décision d'acquérir la Providence est aussi un signal en faveur des 330 collaborateurs qui ont continué à travailler pendant cette crise, a ajouté Raymond Lorétan. «Le moment était venu de leur donner une perspective d'avenir», a expliqué le président du conseil d'administration de GSMN. Le montant de la transaction sera dévoilé dans le rapport annuel 2013.