Climat: Pour sauver la planète, un enfant naît, un arbre est planté!

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ClimatPour sauver la planète, un enfant naît, un arbre est planté!

La Ville de Lausanne le fait depuis dix-sept ans. Bruxelles, capitale européenne, décide de suivre l'idée. Mais veut planter ses arbres au sud.

Eric Felley
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Eric Felley
Un enfant, un arbre!... Grégoire Junod, syndic de Lausanne, accompagné des municipaux Pierre-Antoine Hildbrand et Natacha Litzistrof. C'était le 6 octobre dernier dans le bois de Vernand-Dessus.

Un enfant, un arbre!... Grégoire Junod, syndic de Lausanne, accompagné des municipaux Pierre-Antoine Hildbrand et Natacha Litzistrof. C'était le 6 octobre dernier dans le bois de Vernand-Dessus.

Marino Trotta/Ville de Lausanne

Bruxelles est sur les traces de la ville de Lausanne. La capitale européenne s'est dotée en cette année 2019 d'un «Plan Climat», qui contient une mesure nouvelle pour sensibiliser ses habitants à l'avenir de la planète. A chaque naissance d'une petite Bruxelloise ou d'un petit Bruxellois, un arbre sera planté. Avec environ 3000 par année, cela peut faire une jolie petite forêt .

Un lien affectif

Mieux vaut tard que jamais pour nos amis belges... Car cette sympathique tradition existe déjà à Lausanne depuis 17 ans... La capitale vaudoise a mis en place dès 2001 un rendez-vous annuel intitulé: «Un arbre, un enfant», qui vise à maintenir «un lien affectif entre les Lausannois et leurs forêts». Mais pas question d'aller les planter dans l'hémisphère sud comme les Belges.

Partout dans le globe

Les autorités de Bruxelles expliquent que leurs arbres ne pousseront pas à Bruxelles, ni même en Belgique, mais dans un ou plusieurs pays du sud qu'il reste à déterminer. «Parce que, selon elles, il s'agit de faire comprendre que l'enjeu climatique dépasse les frontières. Le CO2, le dioxyde de carbone, est capté partout dans le globe et a donc un impact partout dans le globe.»

Des bébés parrains

Lausanne étant bien sur le globe, ses autorités préfèrent les planter ici. Chaque automne, les parents domiciliés à Lausanne, dont l'enfant est né l'année précédente, sont invités à venir planter une jeune pousse dans un secteur des forêts communales.

Le dernier rendez-vous a eu lieu le 6 octobre dernier pour la plantation d'une forêt de chênes du bois de Vernand-Dessus avec des représentants du Conseil communal. A chaque fois, une liste des bébés «parrains» de la nouvelle forêt est déposée. Lausanne n'est pas Bruxelles, mais on y compte quand même 1700 naissances par année. De quoi régénérer les forêts qui entourent la ville. Et assurer de nouveaux manifestants pour le climat dans quelques années...

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